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1, 2, 3 Kabylie : Formidable,… fabuleux à revivre…

Concert-événement Yennayer à l’AccorHotels Arena

1, 2, 3 Kabylie : Formidable,… fabuleux à revivre…

Le trio d’artistes de yennayer 2969. Crédit photo Hayet Aït Menguellet

En ce soir de yennayer 2969, un vent d’espoir s’est comme levé des cimes de la Kabylie pour faire vibrer les gradins et la fosse de la salle de spectacle de l’Accord Hotels Arena de Bercy. Des milliers de jeunes, de moins jeunes et d’enfants se venus danser et écouter Aït Menguellet, Idir et Allaoua. 

Des femmes, beaucoup de jeunes femmes et de jeunes, des hommes et des enfants étaient là. Trois générations pour trois artistes et un concert son et lumière diablement orchestré.

Crédit photo : Hayet Ait Menguellet. 

Ce soir du 12 janvier, des anges ont aussi plané au-dessus de ces milliers d’âmes en communion. Quand Idir a rendu hommage à Matoub Lounès, Izri Brahim, Slimane Azem et tout ce que le gotha de la chanson kabyle recèle de meilleur. Des cris venus de loin sont montés au ciel quand l’image du Rebelle est apparue en grand sur scène. 

Le trio a entamé la soirée avec une chanson inédite écrite par Aït Menguellet, mise en musique par son fils Djaffar. C’est Idir qui a enflammé en premier la salle avec ses inusables titres repris en choeur par toute une salle en lévitation. Il y a décidément quelque chose d’immortel dans la voix de ce chanteur.

Mohamed Allaoua reprend le micro et le contrôle de la scène. Son public plutôt jeune répond à ses sollicitations avec beaucoup de complicité. La synthèse opère entre la bête de scène et ce public de plusieurs âges avide de communion et de joie. 

Par un étrange accord tacite avec son public, un calme souverain est tombé quand Lounis Aït Menguellet a entamé sa première chanson sur l’exil. Fidèle à son habitude, il enchaîne les titres. Ce soir de Yennayer, les plus anciens auront la part belle et feront valser les coeurs et verser quelques larmes des nostalgiques. 

Ce soir de Yennayer, j’ai vu des larmes de joie et des pas de danse endiablée quand Idir a laissé s’échapper les premières notes de musique de sa guitare, j’ai des regards complice d’amour quand Allaoua a entonné Houria, j’ai vu trois générations se tenir côte à côte et chanter quand Lounis, les pieds bien rivés au sol et le regard droit, a enfilé ses immortels textes chantés. 

Mention spécial pour l’orchestre qui a donné le change avec une grande maîtrise aux trois chanteurs. La révélation de la soirée, c’est aussi la chanteuse Cylia et sa voix cristalline qui a chatouillé les oreilles et fait vibrer les coeurs. 

H. A.

Lounis At Menguellet donne rendez-vous à son public le 1er février (14h) à la Coupole d’Alger

Auteur
Hamid Arab

 




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