Mercredi 26 février 2020
10 ans de prison requis contre Kamel Chikhi et 2 ans contre Khaled Tebboune
Dix ans de prison ferme ont été requis par le tribunal de Sidi M’hamed contre Kamel Chikhi, dit « El-Bouchi » assortis d’une amende d’un million de dinars, et deux ans de prison contre Khaled Tebboune, le fils du président Tebboune dans une affaire « d’octroi et perception d’avantages » ainsi que « d’abus de fonction ».
Le procès a été reporté le 5 février, pour absence des accusés dont certains sont en détention provisoire, et à cause de l’absence à la barre des personnes qui devaient témoigner.
Des peines allant de deux à dix (10) ans de prison ferme ont été requises à l’encontre d’autres personnes impliquées dans la même affaire, dont l’ancien P/APC de Ben Aknoun, Kamel Bouarab (10 ans de prison ferme assortis d’un million de dinars), le fils de l’ancien wali de Relizane, Djalal Eddine Lemehal (8 ans de prison ferme assortis de 500 mille dinars) et Abdelkader Ben Zahra, ancien chauffeur de l’ancien DGSN, Abdelghani Hamel (6 ans de prison ferme assortis d’une amende d’un million de dinars).
Deux ans de prison ferme assortis d’une amende de 200 mille dinars ont été requis à l’encontre de Khaled Tebboune, le fils du président actuel et deux autres personnes impliquées dans la même affaire.
En juillet dernier, le tribunal de Sidi M’hamed avait condamné, dans une autre affaire, Kamel Chikhi à dix ans de prison ferme, assortis d’une amende d’un (1) million de DA avec interdiction, pendant 5 ans, de conclure des marchés publics, outre le versement de 10 millions de DA au trésor
public en tant que partie civile, pour « incitation à l’abus de pouvoir et octroi de pots-de-vin à des fonctionnaires des services de l’urbanisme d’Alger en contrepartie d’indus services ».
La même instance judiciaire avait prononcé des peines allant de quatre à huit ans de prison ferme à l’encontre de 12 autres accusés pour « abus de pouvoir et de fonction, et acceptation de pots-de-vin et de cadeaux de l’accusé principal, Kamel Chikhi, en contrepartie de facilitations administratives pour la réalisation de ses projets immobiliers ».
Le tribunal avait également prononcé la saisie des biens immobiliers de certains accusés et des membres de leurs familles, et des amendes de 500.000 DA.