Pour le 113e vendredi, le peuple algérien est sorti, comme toujours massivement, pour réclamer la fin du système politique qui dirige l’Algérie depuis 1962.

Ce sont des images qui ne trompent pas l’opinion. Elles sont vraies. Ce sont celles de ces dizaines de milliers de manifestants qui dénoncent le système politico-policier en place. Ces images sont absentes des médias publics et des chaînes de télévision parapubliques acquises au pouvoir actuel, comme elles l’étaient à celui de Bouteflika, qualifié aujourd’hui de « chef de gang ».

Ni le ramadan, ni les averses, ni la répression qui se fait de plus en plus brutale n’ont eu raison des manifestations pacifiques qui agitent l’Algérie depuis deux ans. 

Ce vendredi 16 avril, les Algériens ont manifesté dans la plupart des grandes villes du pays pour renvoyer au système en place que représente Tebboune à ses contradictions. A ses errements.

Depuis quelques semaines, les arrestations se sont multipliés. 63 détenus croupissent dans les prisons. 23 sont en grève de la faim depuis plus d’une semaine. Pour autant, les manifestants restent mobilisés.