Une peine de 12 ans de prison ferme a été requise contre l’ex-ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, à l’issue du procès pour corruption qui s’est tenu mercredi 3 mai, au Pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger).
Arezki Berraki a été jugé en sa qualité d’ancien directeur général de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT).
Le procureur a en outre requis des peines allant de quatre à six ans de prison ferme à l’encontre de membres de sa famille.
D’autres accusés poursuivis dans la même affaire encourent des peines allant de trois à sept ans de prison ferme.
Les mis ont été appelés à répondre des chefs d’inculpation suivant : «Octroi d’avantages injustifiés à un tiers lors de la conclusion de contrats et de marchés en violation des dispositions législatives et réglementaires, corruption en matière de marchés publiques, trafic d’influence, abus de fonction et conflit d’intérêts ». Ils sont également accusés de « blanchiment de revenus criminels en bande criminelle organisée, enrichissement illicite et demande ou acceptation d’une faveur en échange d’un service».
Samia Naït Iqbal