La cour d’Alger a confirmé la peine prononcée en première instance à l’encontre des 17 ex-détenus d’opinion. Ils sont condamnés à un an de prison ferme et à une amende de 50 000 dinars chacun.
L’arbitraire ordinaire continue. Le parquet près la cour d’Alger avait requis l’aggravation de peine prononcée en première instance à l’encontre des 17 ex-détenus d’opinion connus comme le groupe de Médéa. Ils ont été libérés le 10 novembre 2022
Le tribunal de Sidi M’hamed, Alger avait condamné, le 06 novembre 2022, les 17 détenus d’opinion à une année de prison ferme assortie d’une amende de 50 000 dinars et acquitté 05 autres.
Il s’agit d’Abdelmalek Kerouche, de Fouad Yahiaoui, de Mahfoud Louz, de Bilal Berkani, de Youcef Berkani, de Yacine Bourenane, d’Ahmed Korichi, de Mohamed Khorchef, de Kader Ouchar, de Mohamed Oussama Okba, de Fayçal Diaf, de Hamza Hamdadou, d’Ahmed Cherif Bensaad, de Hamza Abdi, d’Abderhmane Rezig, de Rachad Boulbdaya et d’Ayad Khaled. Quant à ceux qui sont sous contrôle judiciaire, ce sont : Mohamed Larroussi Dilmi, Belkacem Amine Douakh, Abdelkader Choukri, Maha Zoubeiri et Lakdhar Messaoudi.
Tous étaient poursuivis sur la base de l’article 87 bis du code pénal, après leur présentation le 08 novembre 2021 devant le procureur et le juge d’instruction près du tribunal de Sidi M’hamed.
Après l’examen de leur dossier au niveau de la chambre d’accusation, il y a eu requalification des accusations avec le retrait de celles qui relèvent du criminel pour transférer le dossier à la chambre correctionnelle.
Plus de 250 détenus d’opinion croupissent dans les prisons pour de fallacieux chefs d’inculpation. Plusieurs dizaines d’autres détenus sont condamnés à mort en instrumentalisant le fameux article 87 bis.
LM./Cnld