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280 cibles visées par Israël au Liban et à Gaza en 24 heures

Liban

Ce samedi 12 octobre au Proche-Orient, alors que la situation continue de s’aggraver. D’un côté, l’armée d’Israël, inflexible, toujours active sur tous les fronts, nord et sud. De l’autre le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza. La Finul a été, encore une fois, la cible de tirs israéliens.

Tandis que la classe politique du Liban est en ébullition, le président du Parlement iranien était à Beyrouth ce samedi 12 octobre, en soutien de la population, 48 heures après une double frappe meurtrière dans le centre.

Le Hezbollah et l’armée israélienne ont continué le combat ce samedi, alors que les juifs célébraient Yom Kippour, le jour le plus sacré du judaïsme. Le nord du Liban et le sud d’Israël sont sous tension extrême.

L’armée libanaise a annoncé vendredi la mort de deux de ses soldats dans des tirs israéliens sur une de ses positions dans le sud du pays, où l’armée israélienne et le mouvement islamiste Hezbollah sont désormais en guerre ouverte.

« L’ennemi israélien a pris pour cible une position militaire à Kafra, dans le sud, faisant deux martyrs et trois blessés », a annoncé l’armée dans un communiqué. Cela porte à quatre le nombre de militaires libanais tués depuis le début de l’intensification des bombardements israéliens sur le Liban le 23 septembre

Israël a multiplié les demandes d’évacuation concernant des localités dans le sud du Liban, mais également à Gaza. Le Hezbollah avait suggéré vendredi aux Israéliens de se protéger dans le sud de leur territoire national.

Parmi les nombreux terrains d’opération ce samedi 12 octobre, alors par exemple que le Hezbollah parvient à se faire remarquer jusqu’à Haïfa côté israélien, l’ONG Médecins sans frontières a pour sa part tiré la sonnette d’alarme en soirée concernant Nabathieh, côté libanais, où une frappe a touché un quartier marchand.

L’armée israélienne est particulièrement active aussi dans le nord de la bande de Gaza. Les frappes ont tué vendredi au moins 30 personnes, dont des femmes et des enfants, dans la ville et dans le camp de réfugiés de Jabalia, encerclés depuis une semaine, et pilonnés. Le Hamas est accusé de tenter d’y reconstituer ses forces.

L’opération s’accompagne de tracts ou de messages sur les réseaux sociaux pour appeler les habitants à évacuer la zone, bien que MSF considèrent que « personne n’est autorisé à entrer ou à sortir », et même que « quiconque essaie est abattu ». De tristes scène ont également eu lieu ce jour dans le centre de l’enclave, à al-Maghazi et à l’hôpital d’al-Aqsa, qui a accueilli des blessés.

Des tirs israéliens avait touché le QG de la force de maintien de la paix de l’ONU (Finul), déployée entre le sud du Liban et la frontière israélienne, vendredi. Un cinquième élément de la force onusienne a été touché ce samedi.

Quelque 34 pays contributeurs de la Finul ont lancé un appel pour que les casques bleus soient protégés. Le porte-parole de ces derniers au Liban assure que la mission des Nations unies a vocation à rester sur place.

Avec Rfi/Afp

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