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3 000 morts à Gaza dans les frappes israéliennes, selon le Hamas

Gaza

Environ 3 000 personnes ont été tuées dans les frappes israéliennes sur la bande de Gaza, d’après un bilan actualisé diffusé mardi 17 octobre par le ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans le territoire palestinien.

Les frappes israéliennes, en représailles à l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, ont également fait « plus de 12 500 blessés », d’après le ministère.

Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a mis en garde mardi Israël contre un « transfert forcé de civils » à Gaza, indiquant qu’une évacuation temporaire doit remplir des conditions, dont la mise à disposition d’un logement.

Depuis la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, Israël a exhorté les habitants du nord de Gaza – environ 1,1 million de personnes sur une population totale de 2,4 millions – à fuir vers le sud, affirmant frapper la ville de Gaza pour y détruire le centre des opérations du Hamas.

Des centaines de milliers de civils démunis sont massés dans le sud, près de la frontière avec l’Egypte, alors qu’Israël a coupé les approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture dans le petit territoire contrôlé par le Hamas.

Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, à ce jour, « environ 400 000 personnes déplacées sont hébergées dans divers endroits », y compris dans les bâtiments de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (Unrwa).

Le droit international exige que si Israël, « en tant que puissance occupante », procède à une « évacuation temporaire » pour des raisons de sécurité ou militaires, cette opération doit être accompagnée « de la mise à disposition d’un logement adéquat pour toutes les personnes évacuées », a indiqué une porte-parole du Haut-Commissariat, Ravina Shamdasani, lors d’un point de presse à Genève.

Avec AFP/RFI

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