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68 APC en situation de blocage au niveau national

Collectivités locales

68 APC en situation de blocage au niveau national

Le directeur des ressources humaines et de la formation au ministère de l’Intérieur des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Abdelhalim Merabti a fait état lundi de 68 situations de blocage dans l’installation des structures des Assemblées populaires communales (APC) au niveau national.

Les dispositions du Code communal ont permis de réduire le nombre des situations de blocage dans l’installation des présidents d’APC, a affirmé M. Merabti lors du Forum de la Radio nationale, précisant qu’un seul cas a été enregistré après les dernières élections locales et qu’un administrateur a été désigné pour cette commune en attendant l’installation de son président.

Cependant 68 situations de blocage sont enregistrées dans l’installation des structures des APC, a-t-il indiqué assurant que ces cas seront prochainement résolus.

Evoquant le projet de loi des collectivités territoriales en cours d’élaboration par le ministère, M. Merabti a expliqué que l’objectif de ce texte combinant les deux codes, communal et de wilaya, était de garantir « la cohésion de l’action publique menée par l’Etat, la wilaya et la commune en précisant les prérogatives de chaque intervenant », relevant un chevauchement dans les prérogatives qui peut être une cause de mauvaise interprétation chez les élus locaux.

Pour M. Merabti, cette nouvelle loi qui accorde aux communes des prérogatives, qui vont se renforcer davantage, consacre le rôle économique des Assemblées locales pour une gestion de qualité des projets et partant, faire de l’élu un générateur de richesse locale.

Le nouveau texte de loi favorisera, en outre, la création de projet d’investissement en partenariat avec d’autres communes et wilayas tout en renforçant « les mécanismes d’équilibre fiscal et de solidarité financière de la fiscalité locale entre les communes éloignées et agricoles ainsi que celles disposant de zones industrielles ».

Pour sa part, la sous directrice des énergies renouvelables au même département ministériel, Nahla Khebbache a indiqué que le projet de loi des collectivités territoriales comprenait « des mesures d’activation des capacités de développement et permettrait aux élus locaux de jouer un rôle actif à travers l’amélioration de l’attractivité de leurs communes, l’encouragement des investissements en garantissant un environnement propice et une meilleure gestions des services ».

Outre la gestion du foncier destiné à l’investissement, la simplification des procédures relatives à la décentralisation de certaines décisions et demandes de mise en conformité et des différentes autorisations, la même responsable a révélé que les principaux axes de cette nouvelle loi portaient sur la décentralisation des demandes de création de zones industrielles, la promotion du rôle des APC dans l’accompagnement des entreprises, la facilitation d’octroi des marchés publics, le partenariat entre les deux secteurs privé et public et l’élaboration d’une cartographie territoriale pour chaque commune afin de développer les différents secteurs ».

Evoquant la session de formation lancée lundi par le ministère de l’Intérieur au profit des présidents des Assemblées populaires communales (APC), le directeur des ressources humaines et de la formation a fait savoir que « cette session sera élargie pour englober le reste des élus locaux dans les semaines prochaines dans le cadre d’une stratégie relative à la promotion du cadre de vie des citoyens et la poursuite du processus de développement local ainsi que l’humanisation, la promotion, la modernisation et la numérisation du service public ».

Cette formation porte sur des thèmes relatifs « aux marchés publics, les plans de développement local, l’état civil, le contentieux, la gestion des ressources humaines et la gestion et la prévention des crises ».

Mesures pour améliorer les repas des cantines et le transport scolaires

D’autre part, le directeur des finances auprès du ministère de l’Intérieur, Mohamed Firari a fait état de l’existance de 19.000 écoles primaires et 15.000 cantines scolaires au niveau national, soulignant que « de nombreuses lacunes en matière de gestion de ces infrastructures et de prise en charge des élèves ont été enregistrées ».

Le même responsable a indiqué « qu’une stratégie sera mise en œuvre durant cette année pour accompagner les communes dans les travaux de restauration et de maintenance et des établissement éducatifs et cantines scolaires et l’amélioration des repas, et ce grâce à la contribution des budgets des wilayas afin d’augmenter la valeur nutritive et la qualité des repas ».

En outre, le transport scolaire sera renforcé à travers la dotation de nombreux établissements en bus, a-t-il ajouté faisant état d’un quota de 3500 véhicules fabriqués localement.

M. Firari a ajouté qu’un système d’information sera mis en place pour permettre au ministère et aux walis de « suivre quotidiennement » la gestion des établissements éducatifs, les cantines scolaires et le transport scolaire.

 

Auteur
APS

 




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