Dans un rapport remis à l’Assemblée nationale française, Frédéric Petit, député de la 7e circonscription des Français établis à l’étranger (qui regroupe l’Allemagne, l’Europe centrale et les Balkans), membre de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, donne quelques chiffres sur les visas étudiants.
Contrairement à la vulgate officielle, la soif de langues étrangères et du français en particulier n’est pas une vue de l’esprit mais une réalité, malgré le travail d’annihilation entrepris par le régime pour réduire cette langue ne une portion congrue dans l’enseignement. Ainsi, selon le rapport de Frédéric Petit : « En 2022, 40 000 tests de connaissance du français ont été réalisés dans la circonscription de l’antenne d’Alger de l’Institut français d’Algérie, et 62 000 dans toute l’Algérie ». Selon la même source, « les volumes d’examens ont été multipliés par douze en dix ans ». Mieux encore.
A l’issue de son séjour à Alger et Oran, le député des Français à l’étranger écrit dans son rapport que « le réseau des espaces Campus France au sein de l’Institut français d’Algérie est celui qui recueille le plus de dossiers de candidature au monde, pour un total de près de 50 000 dossiers lors de la campagne 2022-2023.
Le député poursuit son analyse indiquant que ‘les équipes des espaces Campus France ont conduit plus de 40 000 entretiens avec les candidats et donné un avis favorable à plus de 30 000 candidatures ». Au final, ajoute la même source seuls 9200 étudiants ont pu obtenir leur visa et inscription dans un établissement universitaire français.
Conclusion : Plus de 9000 étudiants algériens sont partis chercher un meilleur avenir pour la seule France. Combien sont partis en Amérique du Nord et dans d’autres pays.
La saignée est énorme. Et le pays risque de se retrouver bientôt en manque sérieux de compétences. Mais cela ne semble pas gêner ceux qui tiennent le pouvoir tant que la manne pétrolière peut renflouer les caisses et les poches des clientèles.
Yacine K.