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A Lyès Sahar : adieu

HOMMAGE

A Lyès Sahar : adieu

Né le 11 décembre1953 à Rampe-Valée, Bab El Oued, il fait son secondaire au lycée Okba, puis poursuit des études à la Facultés de lettres françaises d’Alger.

En 1975 après la  conférence nationale de la jeunesse qui aboutit à la création de l’UNJA, il participe à la création du journal “L’Unité” et y fait ses premières armes journalistiques.

Un court passage obligé par “El Moudjahid” qui s’achève avec la libéralisation de la presse ; une nouvelle ère et une nouvelle aventure commencent alors, avec la renaissance du journal historique et mythique “Alger républicain” qui malheureusement ne put durer.

Il rejoint alors ses amis Belhouchet, Benchicou, Dzanouni,Mokhtari, Maacchou Blidi, Youcef Tahar  et tant d’autres  qui s’étaient lancés dans l’immense chantier de mise en route de la presse libre.

De “Liberté” il partira vers “ El Watan”  où il se spécialisera dans le thème des ressources énergétiques et de la politique pétrolière algérienne.

Passé maître dans ce domaine, il sera sollicité par les radios et télévisions pour des débats passionnants. Mais aussi par des revues spécialisées en Algérie “Gas and oil business” ou au Canada.

Poète en ses heures,discret, humble, patriote amoureux de son pays, qu’il n’a jamais quitté, même au plus fort de la période noire qui a vu l’assassinat de nombreux journalistes, par le terrorisme abject. Il a continué inlassablement son métier d’information en veillant à y préserver les  valeurs d’intégrité auxquelles il tenait tant.

Représentant d’une époque extraordinaire de l’Algérie, les années 70 furent pour lui des années “lumière” si denses, si riches en débats et en idées; il les appelait “les années de décollage”.

Lyès Sahar s’est éteint ce jour, le 26 septembre 2021; ses enfants Assia et Selim, profondément chagrinés, demandent à tous ceux qui l’ont connu d’avoir une pensée à sa mémoire.

Adieu, « il est mort le poète »

 

 




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