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A Mosta, les enfants handicapés mentaux attendent toujours leur centre !

Une affaire qui dure depuis un quart de siècle

A Mosta, les enfants handicapés mentaux attendent toujours leur centre !

 Mme Hadja Bedida Bouaâmrane, une ancienne moudjahida au grand coeur.

Nous revenons aujourd’hui sur la journée nationale des personnes handicapées coïncidant avec le 14 mars pour évoquer un sujet qui fâche à Mostaganem.

Une rencontre a eu lieu à la cité Bordji Amar lieu de résidence de Mme. Hadja Bedida Bouaâmrane, une militante de la guerre de Libération nationale. Mme Hadja Bedida Bouaâmrane, plus connue localement sous le sobriquet de ‘’Dressoir’’ en référence à son ancien magasin de chaussures, au moment de fêter son 86e anniversaire, était entourée de ses proches et connaissances.

Une mécène et ancienne moudjahida de la première heure, que nous avons jugé opportun d’interpeller sur un sujet qu’elle a évoqué avec beaucoup d’émotion en prenant la parole pour remercier l’assistance conviée à cette joyeuse fête.

En effet, elle n’a pu s’empêcher de révéler aux convives forts nombreux en la circonstance, son souhait le plus cher de connaître le devenir de sa villa située au 20, boulevard Bensmaïn Mohamed à la limite du carrefour Saint Charles, à Raisin-ville, qu’elle a cédé à titre gracieux en 1992 au profit de l’association des enfants handicapés mentaux.

La louable idée et pleine de générosité de Hadja Bedida était de faire de cette vaste demeure, un centre de proximité pour les enfants handicapés mentaux du quartier. Devant cet état de fait, la mécène s’interroge sur le grand retard qu’accuse la concrétisation de ce noble projet, soit 25 ans, depuis la donation actée auprès de l’étude de Maître Harrag Benkritli.

La problématique à l’heure actuelle réside dans le temps perdu à ouvrir ce centre pour lequel son initiatrice était même disposée à l’époque à financer pour partie les travaux de réalisation.

Au cours de la cérémonie, elle a déclaré avoir regretté maintenant, d’omettre de spécifier une clause dans l’acte de donation indiquant la destination finale de son bien puisque devant les retards enregistrés, elle avait même envisagé de récupérer son bien immobilier. Cette affaire a fait couler assez d’encre dans la presse régionale et à plusieurs reprises dans différentes éditions publiées en 2015, dans un souci bien compris de lever le voile sur ce dossier d’intérêt général. À travers nos colonnes, la donatrice fonde l’espoir qui n’a que trop duré, de voir son vœu exaucé au plus tôt.

Enfin, et en sanglots, elle émettra le souhait de pouvoir inaugurer le centre pour enfants handicapés mentaux avant de rejoindre les cieux.

Auteur
A. S. Mohsen

 




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