Lundi 26 novembre 2018
ABBA et Apothic Red
ABBA. Deux mots pour désigner une chanson : Dancing Queen. Et ces paroles :
« Ooh
You can dance
You can jive
Having the time of your life
Ooh, see that girl
Watch that scene
Dig in the dancing queen »
Plaisir coupable ?
Soit, mais certains spécialistes (dont je ne suis pas) vous diront à mots à peine couverts que, en termes d’arrangements, de structure et de travail du son, le groupe suédois fondé dans les années 1970, Abba donc, est une référence dans le monde de la pop.
Apothic Red
Depuis quelques années, des vins du Nouveau Monde (Argentine, Chili, Californie, Australie, Nouvelle Zélande…) sont délibérément commercialisés avec un peu de sucre résiduel pour en faire un produit plus accrocheur, ce qui a pour effet de faire hurler les puristes.
Apothic tire son nom d’un lieu ténébreux, l’Apotheca, où les vignerons assemblaient et élevaient leurs vins les plus convoités, dans l’Europe du 13ème siècle. Il y a quelques années un œnologue découvrit un manuscrit révélant les secrets de vinifications de ce vin unique. Alliant les techniques d’assemblages européennes au style original des vins du nouveau monde, Apothic Red offre une combinaison expressive, aussi audacieuse par le style que par le goût.
Le vin californien Apothic Red que l’on trouve dans les supermarchés en France et chez les cavistes, est un bon exemple de vin rouge racoleur.
Ce genre de produit ne s’adresse nullement aux grands connaisseurs mais plutôt à ceux qui veulent s’initier. On dit alors que ce sont de bons vins d’introduction. Ils ne sont ni trop asséchants ni trop acides. Les coins sont arrondis pour que ce soit plaisant d’emblée au plus grand nombre.
Quand une chanson du groupe Abba est fredonnée dans la voiture, on ne se pose aucune question et nous n’avons aucun mal à l’apprécier pour sa légèreté.
Chaque vin a sa raison d’être et Apothic Red est à la fois d’une simplicité déconcertante et agréable à boire sans chercher aucune profondeur dans le goût qu’il nous offre.