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Abdelouahab Fersaoui subit des pressions policières

Abdelouahab Fersaoui

Abdelouahab Fersaoui, l’ancien président de RAJ, dissous par le régime, a été entendu par la police judiciaire mardi dernier, indique le concerné.

« J’ai été entendu, le mardi matin 02 avril 2024, par les services de la police judiciaire du commissariat de la daïra de Darguina, wilaya de Béjaia, suite à une convocation que j’ai reçue la veille, le lundi 1er avril », informe Abdelouahab Fersaoui, dans un post sur les réseaux sociaux.

Il affirme que « les questions de l’interrogatoire ont porté essentiellement sur mes récentes publications, contributions et déclarations ». « L’interrogatoire a été sanctionné par un PV que j’ai signé suivi de la confiscation de mon téléphone qui contient les deux numéros que j’utilisais », annonce encore Fersaoui qui appelle pour que « cessent les intimidations et les harcèlements à l’encontre des militants-es, ce n’est pas du tout une solution ».

Abdelouahab Fersaoui, président du Rassemblement-Actions-Jeunesse (RAJ), une association citoyenne engagée lors des manifestations du Hirak, avait été condamné en première instance le 6 avril 2021 à un an de prison ferme pour « atteinte à l’intégrité du territoire national« .

Les activistes, comme les simples citoyens subissent au quotidien surveillance, pressions policiers et harcèlement judiciaire. Objectif pour le régime : empêcher coûte que coûte la résurgence des manifestations populaires du printemps 2019.

228 prisonniers d’opinion croupissent dans les prisons. Sans parler des dizaines de citoyens placés sous ISTN et les interdictions qui frappent toutes les activités politiques et rassemblements pacifiques.

Yacine K.

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