Toufik Hakkar, PDG de Sonatrach.

Bien que les informations que rapportent ces derniers temps Algeriepart soient fortement documentées et effectivement ce canal a fait beaucoup de progrès dans la collecte d’informations et le développement de son réseaux pour le juger aujourd’hui comme «une voie qui monte.»

Cependant, souvent dans les recoupements  des événements, il a jusqu’à présent négligé, et cela se comprend, il ne connait pas les rouages de Sonatrach, que les divulgations qui sortent de la dynamique du groupe actuellement au sein du mastodonte, sont elles aussi intentionnelles et visent un objectif dans lequel le récepteur pourrait être lui-même manipulé pour aider les manipulateurs d’atteindre leur dessein parfois le réorienter de son objectif informatif.

Ce jeu paradoxal qui s’est installé ces dernier temps autour de Sonatrach fonctionne comme un triangle dramatique de Karpman avec une légère différence que les persécuteurs les sauveurs et les victimes s’interchangent de rôle justement à cause de l’interférence de cette manipulation qui pourrait venir des lobbies qui ont un intérêt purement lucratif et qui ont ancré leurs ventouses pour sucer la rente et qu’aujourd’hui prétendre les écarter d’un revers de la main comme le laisse croire le pouvoir du moment serait se leurrer.

Le processus d’encanaillement est assez mature pour que ni une nouvelle loi ni une réorganisation en profondeur et encore moins une nouvelle équipe dirigeante, jeune ou vieille, n’est en mesure de venir à bout de ce « maillage » et « noyautage »  qui a métastasé l’ensemble du corps de la personnalité morale de cette machine.

Si le lecteur écoute cette vidéo qui regorge d’informations « justes », « crédibles » mais médiocrement recoupées (01) car elle confectionne un costume au PDG de Sonatrach, bien au dessus de sa taille.

Ainsi, il serait derrière une manipulation d’un vice-président de la branche commercialisation pour octroyer des avantages et quels avantages ! à la société Petrogel dont le patron serait son ami. Qu’il soit son ami qu’il le reçoit au 10e étage du siège de Sonatrach, n’a rien de faux ni d’extraordinaire mais recevoir des instructions d’un commanditaire pour lui accorder un délai de payement d’un montant de plus de 60 millions d’euros, place M. Hakkar non seulement comme un génie du banditisme attaché à un circuit mafieux relié au « système » dans lequel tous ses fais, ses actes restent en permanence soumis à un contrôle rigoureux par les membres des lobbies. Plus simplement dit, il serait «un parrain même de ces lobbies dont il bénéficie de la protection qui échapperait totalement au contrôle des pouvoirs publics. »

C’est un pur fantasme parce que ceux qui connaissent ce jeune ingénieur économiste qui a forgé toute sa carrière à la structure stratégie (SPE) de Sonatrach vous diront qu’il n’a absolument rien, ni lui ni son épouse d’ailleurs, d’un profil idéal pour s’insérer dans une entreprise mafieuse telle que décrite.

Résultat,  l’offensive faite depuis février dernier par ce canal d’investigation pour le motif de sauver l’argent public, a produit l’effet contraire. Celui de créer une pagaille déstabilisatrice de l’ensemble des effectifs de Sonatrach qui sont devenus accrocs à ce genre d’informations quotidiennes et surtout ont pris de panique ce nouveau PDG de Sonatrach qui n’arrête pas de signer de jour en jour « son suicide managérial. » 

Les lobbies quant à eux continuent de sévir tranquillement dans un rouage mature avec en plus les applaudissements publics. 

A suivre : comment Hakkar a signé ce suicide managérial ?

R.R

Renvoi

(01)-https://www.youtube.com/watch?v=e_eC2dWMRMs&feature=youtu.be