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Abou El Fadhl El Baadji comprend bien ce lapsus !

TRIBUNE

Abou El Fadhl El Baadji comprend bien ce lapsus !

Je commence mes idées par les paroles de nos aïeux :  les bonnes graines donnent les bonnes semences. Sous la même optique, un mulet dans l’écurie voisine ne peut guère  égaler un cheval  pur-sang dans notre prairie florissante.

Il est vrai que le temps peut changer le comportement des individus mais ne peut  jamais changer leurs origines. L’homme  pur restera pur  même s’il dort sur un paillasson. L’ingrat restera  déplaisant et vaurien  même s’il s’habille de  soie importée des terres saintes. 

Ma mère n’a jamais connu les pensées de Montaigne mais  exprimait la même chose:  Les  grandes pensées viennent du cœur. Elle m’a  toujours dit :  non fils rappelle-toi tant que tu vivras  que  le faux ne dure pas pour longtemps.  

Cette  morale m’a servi de leçon. C’est ainsi que  j’ai appris que les mensonges politiques et  l’argent mal acquis corrompent les bonnes meurs. Certes,  l’argent sale de la cocaïne  marocaine   fait  sauter l’ingrat malhonnête du dos de son  baudet qui se déplace à quatre pattes au siège de la voiture japonaise quatre-quatre en un temps record mais ne garantit  jamais une fin digne et enchantée. 

 Je suis convaincu que dans  un pays où la justice joue son rôle, la vie de Hammer  quatre-quatre,  acquis illégalement,   ne dure  pas. La jouissance dans  le confort des privilèges  liés à  la  fonction se termine sans faute dans une  prison sept étoiles.  Je rappelle au résiduel mafieux que dans une révolution juste, les nationalistes, les honnêtes, les intègres et les libres gagneront toujours  la bataille. Ils bâtirons l’Algérie nouvelle de nos rêves. Notre nation a tous les atouts pour être heureuse et prospère. Une fois la corruption éradiquée, abattue et enterrée, l’Algérie nouvelle naitra et donnera au plus humble de ses citoyens un niveau de vie et de sécurité élevé. 

Le peuple a vraiment souffert sous la gouvernance du gang.  Les  paroles de menaces du despote Ouyahya resteront  gravées dans la mémoire algérienne. Les caisses sont vides. Le couteau a touché l’os. On ne peut pas payer les travailleurs le mois  prochain. L’Algérie est un grand cabaret et autres choses…..  Ce tyran  a  toujours adopté un discours alarmiste pessimiste.  Il a toujours évoqué  aux algériens la violence de la décennie noire. Rappelons aux lecteurs les phrases absurdes  d’Ouyahya « Les citoyens ont offert des roses aux policiers, c’est beau, mais je rappelle qu’en Syrie les manifestations ont commencé aussi avec les roses». Aujourd’hui le peuple lui  répond: rira bien qui rira le dernier.  Nos manifestations ont commencé avec les roses et se sont terminées par votre arrestation.   

Durant l’absence de Tebboune, la télévision de malheur, France 24 annonce les observations de Mohamed Hennad : Cette longue absence pour maladie, doublée d’un ‘protocole’ d’information langue de bois, indique que le président est vraiment malade. Cette chaine maudite nous informe que l’absence de Tebboune réveille le spectre de la vacance du pouvoir. L’ignorance moderne  oblige, cette télévision extrapole dans le future et annonce  que  le président par intérim du Sénat, Salah Goudjil âgé de 89 ans, assurera l’intérim en attendant l’élection d’un nouveau chef d’État. Drôle d’information.   

Certains chef de partis, Louisa Hanoune,  Hammou et autres   alimentent l’intox.  La déclaration du huit décembre  de Luisa au journal El khaber « Ce qui est certain, c’est que la maladie du président et son absence sont un facteur qui augmente l’incertitude, d’autant plus que la façon dont le gouvernement communique est très étrange, et c’est ce qui cause la consternation parmi les citoyens.

De nombreuse questions sont soulevées parce que le président n’est pas apparu… Nous pensons que cette dérision de la souffrance des citoyens a atteint son paroxysme, et nous prévoyons que la deuxième vague de la révolution du 22 février 2019 aura un contenu social distinct sans renoncer aux revendications politiques car elles sont interconnectées” »  est une intox made in France. Mille blagues…Comme si Louisa était un initiateur du Hirak !!!!   Cette déclaration   démontre l’impatience des éternels du système. Le tweet de Tebboune a servi d’inhibiteur a la réaction de haine et de vengeance qui bouillonnent à l’intérieur  de ces gens.    

Monsieur le chef de l’Etat, je vous souhaite bonne santé  et bon retour au pays. Votre tweet a soulagé le peuple en général et les gens des zones d’ombre en particulier. Ils  se sentent bien quand vous les confortez. Vous avez parlé d’une soupe chaude pour nos écoliers et d’un transport digne en hiver. Ce sont ces mots simples qui apaisent les esprits et les âmes. Nous êtes algérien et vous connaissez bien les algériens. Le cœur des algériens est la source de leurs  émotions. La tendresse, la générosité, la sensibilité, la joie, la tristesse viennent de ce cœur. Le peuple a besoin de paroles sincères et d’expressions honnêtes dans ces moment difficiles. Il n’a que faire des paroles pessimistes.  

Votre tweet me rappelle les paroles de Saint-Exupéry « Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ». C’est  le cœur qui  crible  les souvenirs et ne garde que ceux des beaux jours. 

Pour la situation du Maroc je ne peux pas dire mieux que  Gilles Perrault l’auteur de notre ami le roi.  Gilles Perrault estime  que  l’avenir du Maroc est sombre aussi longtemps que le fossé entre riches et pauvres continue de s’élargir. Gilles Perrault estime  que ce n’est plus un fossé, c’est un précipice. 

Monsieur le Président, en écoutant votre tweet j’ai remarqué que vous confirmez les dires de Gilles Perrault  dans sa préface au roman Le Guépard : «Il fallait que tout change au Maroc pour que rien ne change. »

Pour comprendre le caractère du président American et son tweet  sur le Sahara Occidental,  je me  réfère  à Charles-Philippe  dans son ouvrage « Trump et le monde ».  Charles-Philippe  nous explique le phénomène Trump comme une  image d’une  politique étrangère pauvre et simpliste. Pour les connaisseur dans le monde politique,  la politique de Trump est une simple tromperie. 

Par contre, l’œuvre  de Mary Trump, la nièce du président Trump, «trop et jamais assez ». Un récit aussi troublant que fascinant nous dévoile le psychique de Donald Trump. Mary Trump est  titulaire d’un doctorat en psychologie clinique. Elle dresse un portrait accablant des parents du président (tout particulièrement du paternel, décrit comme un sociopathe cruel, malhonnête et obsédé par l’argent). Mary Trump explore l’impact des parents  sur le jeune Donald et démontre que « les défenses qu’il s’était forgées enfant pour se protéger de l’indifférence, de la peur  et de la négligence » expliquent l’homme qu’il est devenu. Dans le genre père toxique, fils manqué.   

En conclusion : dimanche 25 juillet 1999 était  un point noir dans l’histoire de la diplomatie algérienne.  C’est au palais royal de Rabat, trois mois après son élection,  Bouteflika  s’avance vers Ehud Barak pour une poignée de main chaleureuse. le Premier ministre israélien lance à Bouteflika : «Alors, Monsieur le Président, vous ne rejoignez pas le processus de paix au Moyen-Orient afin de normaliser nos relations ? » Réponse de Bouteflika : « Reconnaissez les droits du peuple palestinien et j’ouvrirai la plus grande ambassade qui soit à Tel-Aviv. » Bouteflika  poursuit : « Si vous avez besoin d’aide, j’y suis totalement disposé. »  Reference Jeune Afrique du 23 septembre 2020. 

Dieu merci,  le tweet de Tebboune gomme the tweet de Trump. Le niet catégorique du président Tebboune, exclue toute possibilité de normalisation des relations avec Israël et  barre  la route aux mafieux de l’ancien système de fakhamtouhou qui veulent revenir au pouvoir sous le parasol de Brigitte Macron et François Couillette. Je m’excusez-moi  de ce lapsus je voulais dire autre chose.

Abou El Fadhl El Baadji  comprend bien ce lapsus 

 

Auteur
Dr Omar Chaalal

 




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