La Cour suprême a rendu son verdict final dans l’affaire de corruption et d’atteinte à la sécurité de l’État connue sous le nom de « fuite du cahier des charges d’Air Algérie » et de « renseignement avec des agents étrangers », a rapporté le journal Echourouk dans son édition en ligne.
L’institution judiciaire a rejeté les pourvois en cassation déposés par les accusés, rendant ainsi les peines prononcées définitives et exécutoires, a précisé le média de langue arabe.
Le principal accusé, désigné par les initiales Walid Benflis, fils de l’ancien chef de gouvernement Ali Benflis, a vu sa condamnation de 20 ans de prison ferme confirmée. Cette décision met un terme au processus judiciaire pour ce volet du dossier.
L’affaire, qui avait défrayé la chronique en Algérie, concernait la divulgation d’informations sensibles relatives au cahier des charges de la compagnie nationale, Air Algérie, concernant l’acquisition de 15 nouveaux appareils.
Détails et confirmations des peines
Outre « Walid Benflis, d’autres co-accusés ont également vu leurs peines confirmées ou modifiées par l’arrêt de la Cour suprême :
Le vice-directeur chargé du développement et de la prospective et membre de la commission des marchés d’Air Algérie, identifié comme « H.O. », a été maintenu à une peine de 7 ans de prison ferme.
L’hôtesse de l’air, désignée par les initiales « B.H. », a bénéficié d’une réduction de peine, passant de 7 ans à 3 ans de prison ferme.
Les accusations portées contre le fils de l’ancien chef de gouvernement étaient particulièrement graves. Elles incluaient des chefs d’inculpation pour crime de trahison, établissement de contacts avec des agents de renseignement d’un État étranger susceptibles de nuire à la position militaire ou diplomatique algérienne ou à ses intérêts économiques fondamentaux.
S’y ajoutaient des charges de blanchiment d’argent issu de revenus criminels, de financement d’actes terroristes, de promesse d’avantages indus à un fonctionnaire en échange de l’accomplissement de ses devoirs professionnels, et de financement occulte d’un parti politique.
Le membre de la commission des marchés d’Air Algérie était, quant à lui, poursuivi pour abus de fonction, octroi d’avantages non justifiés dans le domaine des marchés publics, divulgation rémunérée d’informations ou de documents classifiés, et tentative de perception d’un avantage direct lors de la préparation d’un marché public.
Contexte de l’enquête
L’origine de l’affaire remonte à une enquête menée par les services de la Direction Générale de Lutte contre le Sabotage. Les investigations, notamment après l’examen du téléphone de l’accusé principal, avaient révélé des fuites concernant le document stratégique relatif au futur plan d’acquisition d’avions par Air Algérie. Il a été établi que l’hôtesse de l’air aurait transmis le document sensible à « W.B. » par l’intermédiaire du membre de la commission des marchés.
Pour rappel, le procureur général près la Cour d’appel criminelle d’Alger avait initialement requis la peine de mort à l’encontre du fils de l’ancien chef de gouvernement, insistant sur la gravité des faits qualifiés de « renseignement avec une partie étrangère portant atteinte aux intérêts supérieurs de l’État ».
La rédaction


« L’origine de l’affaire remonte à une enquête menée par les services de la Direction Générale de Lutte contre le Sabotage. »
Le sabotage continue a grande vitesse.
Pendant que son papa joue a la comédie khorotiste, le brave fils fait le vrai travail sous terre.
Putains vingt ans !
Pour ce délit je mettrai un milliers d’anesgeriens (au bas mot) en prison.
80% des cahiers des charges anegeriens sont pipés
l’Algérie qui subit des attaques incessantes par des pays étrangers pour la déstabiliser, n’a pas besoin que s’ajoute des renégats, qui ont profité de ses largesses, au point d’accéder à des postes stratégiques et élevés. Pas de pitié pour les traîtres.
Vive l’Algérie.
Et que pensez vous de l’algerie qui emprisonne des kabyles innocents?