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Affaire du minaret : le ministère des Waqt s’indigne et s’en prend à El Watan

POLEMIQUE

Affaire du minaret : le ministère des Waqt s’indigne et s’en prend à El Watan

Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a qualifié lundi la suppression par le journal « El Watan » du minaret Djamaâ El Djazaïr sur la photo de sa Une, d' »atteinte flagrante de la mémoire du peuple algérien » et de « violation éhontée des lois de la République ».

Le communiqué du ministère indique que « le journal francophone « +El Watan+ » qui a publié sur sa Une une photo du convoi funéraire de l’ex-Président Moudjahid, Abdelaziz Bouteflika, sur laquelle apparait l’image de la mosquée de +Mohammadia+ et de laquelle a était supprimé le minaret de Djamaâ El Djazair, est une atteinte flagrante à la mémoire du peuple algérien et une violation éhontée des lois de la République », lit-on dans le communiqué du ministère.

Les dagues sont tirées contre El Watan. Le justificatif est désormais trouvé pour sa mise à mort. 

Sur sa lancée, le ministère s’interroge « avec étonnement et indignation des plus vifs », sur les visées de cet agissement injustifié dans une tribune médiatique nationale qui prétend être professionnelle, en recourant à une suppression professionnelle qui ne saurait être justifiée ni par la spontanéité ni par une prétendue fausse manipulation « .

Pour le ministère, de telles violations  » devront donner lieu à des poursuites administratives et à des mesures judiciaires ». Un appel du pied qui ne restera pas sans réponse sans nul doute vu les foudres qu’a dû s’attirer El Watan à maintes reprises par ses enquêtes sur la mafia qui a pillé et continue de piller l’Algérie.

Le ministère des Wakf va plus loin et convoque l’histoire dans sa diatribe. Djamaâ El Djazair est « un édifice religieux et un monument culturel, scientifique et civilisationnel, qui écrit l’Histoire pour l’Algérie indépendante et livre un message de fidélité aux chouhada, avec un symbolisme historique, culturel et religieux. Il institue l’histoire et l’avenir d’un peuple qui a rejeté les plans du colonialisme et s’est attaché à ses fondements religieux et à son legs culturel sur un district dont le nom a été changé de « Lavigerie » à « Mohammadia » et de +l’association des Pères blancs+ à « Djamaâ El Djazair » ».

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Avec APS

 




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