L’enquête sur le jeune Algérien retrouvé le 28 décembre dernier à l’aéroport de Paris Orly dans le train d’atterrissage du vol d’Air Algérie en provenance d’Oran a permis l’arrestation de 11 personnes selon le parquet d’Oran.
Le communiqué du parquet du tribunal d’El Othmania (Cour d’Oran)
« En vertu des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le parquet du tribunal d’ El Othmania près la Cour d’Oran, informe l’opinion publique, que suite aux résultats de l’enquête préliminaire menée par les services d’enquête judiciaire relevant de la Direction générale de la sûreté interne sur l’incident de l’intrusion d’un individu dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie à l’aéroport international d’Oran Ahmed Ben Bella, lors du vol à destination de Paris, le 28 décembre 2023, il a été procédé, dimanche 7 janvier 2024, à l’ouverture d’une enquête judiciaire contre 10 officiers et agents de police travaillant à l’aéroport et un mécanicien de la compagnie Air Algérie pour infractions involontaires mettant en péril la vie des personnes à bord de l’avion et celle d’autrui, ainsi que la sécurité de l’avion, et ce conformément aux articles 290 bis, alinéa 1 du Code de procédure pénale, 205 et 206 de la loi fixant les règles générales relatives à l’aviation civile. Les mis en causes ont été auditionnés par le juge d’instruction qui a ordonné leur placement en détention provisoire».
L’affaire a fait grand bruit tant et si bien que la Présidence de la République a dû aussi s’en saisir. Elle a annoncé que des « procédures administratives particulières seront alors suivies, incluant les responsables régionaux et centraux de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN)». Il y avait de quoi s’inquiéter en effet. Au-delà des risques énormes pris par ce jeune pour fuir le pays, il y a lieu qu’il a profiter des failles sécuritaires au niveau de l’aéroport d’Oran.