L’Afghanistan, très vulnérable aux bouleversements climatiques, avait déjà subi des crues massives et meurtrières mi-avril.
De nouvelles crues subites, vendredi 10 mai, ont fait plus de 300 morts dans la province de Baghlan, dans le nord de l’Afghanistan, a annoncé samedi à l’AFP le Programme alimentaire mondial. Les autorités de gestion des catastrophes de la province voisine de Takhar ont par ailleurs fait état de 20 morts et de 14 blessés, vendredi.
Les images qui nous arrivent de ce pays dirigé par une théocratie talibane sont insoutenables. Des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux montrent de violents torrents de boue dévalant les rues, ainsi que des corps enveloppés dans des linceuls.
L’Afghanistan, très vulnérable aux bouleversements climatiques et peu préparé à leurs conséquences, a connu un hiver très sec, rendant difficile l’absorption des pluies par les sols. Avant les inondations de vendredi, des crues subites avaient déjà fait des centaines de morts mi-avril dans dix provinces à travers le pays.
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« Les pluies saisonnières ont provoqué des crues subites et les gens, qui n’avaient pas pu se préparer, n’ont pas pu se sauver, c’est ce qui explique de telles pertes humaines », a expliqué, samedi, Hedayatullah Hamdard, chef de l’autorité de la gestion des catastrophes naturelles dans la province de Baghlan. Le bilan est provisoire, voire incertain, tant le pays est fermé aux agences humanitaires. Et l’information sévèrement contrôlée.
Avec agences