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Afin que nul n’oublie ! Un devoir de mémoire

« Les balles du 14 juillet 1953 », jour de fête nationale, la police tire froidement sur des Algériens du mouvement MTLD. C’est en plein Paris, Place de la Nation. Bilan : 7 morts (dont un de la CGT) et 50 blessés. Ce sont des militants anticolonialistes.

Ce drame reste un événement peu connu ainsi que « les caves qui chantent » où étaient torturés des Algériens en plein Paris. Hier le 13 juillet 2022 une plaque commémorative à la mémoire des victimes de la répression policière du 14 juillet 1953, a été posée à la place de la Nation par la maire du 12e arrondissement avec la participation de l’historien Nadjib Sidi Moussa, de militants communistes et de sympathisants algériens et français.

Sans oublier ce 14 juillet 1957 où le général Massu, ancien résistant, compagnon de la Libération et néanmoins tortionnaire en chef lors de « la Bataille d’Alger » est décoré par le président du conseil Maurice Bourges Maunoury de l’insigne de Grand-Croix de la légion d’honneur.

Omar Flici

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