La messe est dite ! Invité lundi 28 février au Forum de la radio algérienne, le ministre des Transports Aissa Bekkai s’est exprimé sur la question de la hausse des prix des billets d’avion appliqués par la compagnie publique Air Algérie pour ses vols internationaux.
Selon notre ministre, «la décision de la réouverture totale des frontières aériennes revient à la Commission scientifique de suivi de la pandémie de coronavirus ».
C’est toujours la même tactique, pour enterrer un problème on crée une commission !
À propos de la hausse des prix des billets d’avion pratiqués actuellement par Air Algérie et les autres compagnies, le représentant du Gouvernement a été catégorique : «Dans la situation actuelle, la baisse des prix des billets d’avion est écartée», affirme-t-il en évoquant «la situation difficile d’Air Algérie » sur le plan financier.
Voilà qui a le mérite d’être clair !
Nous voilà donc, encore et toujours, soumis à un chantage des plus abjects ! Revoir ses proches coûte désormais une fortune ! Comme dit l’adage, « quand on aime on ne compte pas », mais quid de ceux qui ne peuvent pas se permettre de ne pas compter ?
La compagnie des copains se graisse la patte avec l’argent du bon peuple. Confrontée à un déficit permanent dû entre autres à la pléthore de personnels et une gestion hiératique, Air Algérie impose ses prix pour renflouer ses caisses.
Notre ministre a-t-il une réponse à proposer ?
Comment oser dire à vos proches que la seule raison à votre procrastination d’une visite familiale tant espérée est le prix excessif du billet d’avion ?
Kacem Madani