Après l’annonce des résultats présidentiels, une manifestation a eu lieu hier soir à Akbou en s’attaquant au commissariat par des jeunes de bas âges.

Les agents des CRS ont évidemment riposté avec des bombes lacrymogènes ce qui a accentué la brutalité des affrontements entre les deux parties. Ce qui est à dénoncer dans cet écrit est ces actes de sabotages et de saccages perpétrés sur le collège Benberkane Youcef située à cent cinquante mètres du siège du commissariat. Des jeunes se sont infiltrés dans l’établissement à travers une petite muraille en pénétrant dans l’enceinte même du collège saccageant ainsi tout le mobilier  de l’école en l’utilisant comme barricades sur la route menant vers l’hôpital de la ville.

Un autre groupe, sans scrupule, a pu casser les portes du pavillon réservé à l’UDS (Unité de dépistage scolaire)   s’emparant de quelque matériel médical dont un ordinateur, tensiomètre, et un autre électronique, un otoscope, des médicaments réservés aux élèves malades, un glucomètre. Une scène digne d’être rapportées au public pour une éventuelle sensibilisation. En plus, de ce matériel médical, des bois ont été cassé, des ballons volés, fort heureusement que la salle d’informatique n’est pas été forcée qui renferme un important matériel dont plusieurs ordinateurs. Le veilleur de nuit n’a pas pu faire face au nombre important de jeunes qui y sont pénétrés d’une façon violente.

Devant cette situation grave, la directrice de l’établissement a fait un appel urgent au autorité d’abord pour se pencher sur le problème de la muraille qui constitue un moyen facile pour les jeunes pour pénétrer dans l’enceinte de l’établissement et ce après maintes réclamations au niveau de la tutelle, la cheffe du collège a remarqué la démission totale des parents d’élèves lors de ces incidents graves pourtant il y va des études de leurs progénitures.  

La police a fait son enquête pour déterminer et tenter de trouver les malfaiteurs qui ont osé briser l’intégrité noble  de ce lieu censé être intouchable. Les parents d’élèves doivent penser à faire face à ce genre de phénomène qui nuit à la scolarité de l’établissement surtout qu’il occupe la première place en matière de résultat à l’échelle de la daïra d’Akbou d’ailleurs un parent n’a pas hésité à déclaré ceci : « le CEM Nouveau se situe dans un carrefour considéré le point de départ de toutes les émeutes d’Akbou  d’une part et  constitue un facteur déclencheur d’une jalousie maladive de la part de certains eu égard à ses honorables résultats qu’il détient chaque année.  

Le premier devoir est imputable à la tutelle de presser le pas pour revoir plutôt reconstruire la muraille par laquelle les jeunes pénètrent c’est la revendication phare des responsables du collège puis renfoncer les portes donnant accès aux labos, aux salles d’informatiques pour parer à d’éventuelles scènes similaires. Quand aux parents des élèves ils doivent faire montre d’un sens de responsabilité.