Le Paris Saint-Germain (PSG) a conclu un accord avec le club saoudien Al-Hilal pour l’attaquant brésilien Neymar, sous réserve que le joueur passe sa visite médicale, indiquent aujourd’hui les médias d’État saoudiens.
L’Arabie saoudite est en train de rafler tous les grands joueurs du monde. Son championnat pourrait devenir l’un des plus importants si les recrutements se poursuivent à ce rythme. Après Benzema, Ronaldo, c’est Neymar qui rejoint ce championnat.
La BBC rapporte également que le montant du transfert s’élèverait à près de 98,56 millions de dollars (1 dollar = 0,92 euro), plus des suppléments. Un jackpot ! Certaines sourcent parlent d’un salaire compris entre 300 et 400 millions d’euros étalés sur deux années. L’idée était de toucher un salaire équivalent ou presque à celui de Karim Benzema (200 millions par an), ainsi que d’avoir la main sur ses droits à l’image. On est loin des 100 millions d’euros évoqués côté français.
Neymar, qui a rejoint le PSG en 2017 en provenance du club espagnol de Barcelone pour un transfert record de 243 millions de dollars, a manqué le premier match de Ligue 1 du PSG contre Lorient samedi en raison d’une infection virale.
Neymar était sous contrat dans la capitale française jusqu’en 2025 et il a marqué 118 buts en 173 matchs, remportant de nombreux trophées, dont 5 titres de Ligue 1.
Al Hilal avait auparavant tenté de recruter Kylian Mbappé, coéquipier du Brésilien au PSG. Le club aurait également été intéressé par l’Argentin Lionel Messi, qui a choisi de rejoindre l’Inter Miami (Major League Soccer).
Club le plus titré d’Arabie saoudite et d’Asie, Al-Hilal a remporté 66 trophées et détient le record de titres en championnat et en Ligue des champions asiatique, avec respectivement 18 et 4 titres.
Le renforcement de l’équipe est une priorité pour le club basé à Riyad, alors que le Fonds d’investissement public (PIF) saoudien a annoncé en juin un projet d’investissement et de privatisation des clubs sportifs impliquant les champions Al-Ittihad, Al-Ahli, Al-Nassr et Al-Hilal.
Avec AFP