Le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu mercredi à Alger l’ambassadeur de Chine, Dong Guangli, pour un tour d’horizon des relations bilatérales, marquées par une coopération qualifiée de « stratégique et historique ».
La rencontre, tenue au siège du ministère en présence de la secrétaire d’État Karima Bekir Tafer et de cadres des deux pays, a permis d’examiner les projets en cours et les perspectives d’investissement dans deux secteurs jugés prioritaires : les hydrocarbures et les mines.
Hydrocarbures : cap sur de nouveaux contrats
Au centre des discussions figurait la collaboration entre Sonatrach et la société chinoise Sinopec. Les deux parties ont évoqué l’Accord de principes signé le 20 juillet dernier, qui prépare le terrain à de futurs contrats portant sur l’exploration, la production et les services technologiques. M. Arkab a souligné l’importance de la participation des entreprises chinoises aux prochains appels d’offres, mettant en avant leur savoir-faire et leur expertise technique.
Mines : de vastes gisements à exploiter
Le volet minier a également occupé une place de choix. Les projets structurants en cours, tels que le gisement de fer de Gara Djebilet, le complexe de phosphate de Bled El Hedba et les gisements de zinc et de plomb de Béjaïa, ont été présentés comme des opportunités majeures. Le ministre a invité les sociétés chinoises à profiter du cadre juridique renouvelé qui, selon lui, offre des garanties favorables à des partenariats « mutuellement profitables ». Les ressources aurifères, le manganèse, le barytine et les terres rares figurent parmi les filières susceptibles d’attirer des capitaux étrangers.
Pékin confirme son intérêt stratégique
Pour sa part, l’ambassadeur Dong Guangli s’est déclaré satisfait de l’état actuel du partenariat sino-algérien. Il a réaffirmé la volonté de Pékin de consolider cette coopération par de nouveaux projets conjoints, estimant que la profondeur des liens entre les deux pays crée un terrain propice à des investissements durables.
Cette rencontre illustre, si besoin en est, la volonté d’Alger de diversifier ses partenaires et de renforcer sa position sur les marchés énergétique et minier, dans un contexte de transition économique où la valorisation des ressources naturelles demeure un levier clé de croissance.
La rédaction