La chambre criminelle du Cour d’Alger a décidé, ce dimanche, d’annuler la peine de 3 ans de prison ferme prononcée en décembre dernier par le tribunal correctionnel de Dar El Beida. à l’encontre d’Abdelhamid Melzi, l’ancien directeur de la résidence d’État, l’établissement public Sahel, Hamid Melzi.
La même autorité judiciaire a également prononcé l’invalidation des procédures de suivi contre Hamid Melzi, qui était accusé d’un délit d’importation de marchandises avec surfacturation dans le but de transférer des fonds à l’étranger en sa qualité de représentant de la société publique de gestion hôtelière, ainsi qu’en sa qualité de président et directeur général de la même compagnie.
D’autre part, la chambre criminelle du Cour d’Alger, dans la même affaire, a condamné la société anonyme d’investissement hôtelier (SIH) au paiement d’une amende estimée à 645 millions de dinars.
S’agissant de l’action civile, la même juridiction a déclaré irrecevable la constitution du Trésor public comme partie civile. C’est là la première fois qu’une condamnation d’un ancien hiérarque du régime Bouteflika soit annulée. Hamid Melzi a été limogé le 24 avril 2019 de son poste de directeur de l’établissement public Sahel et placé sous mandat de dépôt dans la foulée.
Les deux frères Eulmi relaxés dans un dossier
L’ex-patron de Sovac, Mourad Oulmi et dont frère ont innocentés (relaxés) dans l’un des dossiers dans lesquels ils sont poursuivis.
D’autres cadres de l’administration publique dont un ex directeur des impôts et un notaire ont aussi bénéficié de la même procédure de relaxe.
Les mis en cause ont été inculpés de trafic d’influence dans une affaire portant sur une fausse déclaration portant sur l’acquisition d’un terrain dans la wilaya de Boumedes (Oulad Heddadj) par la société Sovac, en sous estimant sa valeur.
Samia Naït Iqbal