Mercredi 24 mars 2021
Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie
Nous publions cet Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie, signé par 142 Algériennes et Algériens.
Après avoir volontairement suspendu pendant un an ses marches pour protéger les populations contre l’épidémie du Coronavirus, le peuple algérien a repris, avec des mobilisations pacifiques massives sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, son combat pour mettre fin à l’emprise du commandement militaire sur la vie politique, économique et sociale et construire un Etat de droit civil et démocratique.
Les dirigeants algériens au lieu de répondre positivement à la détermination de la majorité du peuple de conquérir ses droits restent préoccupés par la seule sauvegarde de leur pouvoir et de leurs intérêts avec leur programme habituel d’institutions qu’ils contrôlent et d’élections manipulées.
La reprise des marches populaires pacifiques semble avoir surpris de nombreux cercles du pouvoir qui prennent peur et s’adonnent à des improvisations politiques, des manœuvres de récupération et à des provocations par lesquelles ils croient pouvoir déstabiliser le Hirak et semer la division entre les forces qui le soutiennent en agitant les spectres de l’islamisme, du séparatisme et de la main de l’étranger. Les projets relatifs à la déchéance de la nationalité algérienne, les arrestations arbitraires dans les rues qui s’apparentent à des enlèvements, lors de manifestations pacifiques, le recours impuni à la torture et aux mauvais traitements que signalent des détenus, des ONG et le Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, attestent de cette irresponsable fuite en avant des autorités algériennes.
De récentes provocations, comme le tabassage de journalistes, l’intimidation de femmes manifestant pacifiquement pour leurs droits lors de la journée du 8 mars, l’introduction de groupes de manifestants d’origine inconnue qui cherchent à susciter des tensions lors des marches populaires, sont autant d’exemples qui illustrent ces politiques aventureuses.
Nous, signataires de cet appel, convaincus de la légitimité du combat du peuple algérien contre le système autoritaire, de sa résilience et de sa vigilance pour déjouer les provocations et les manipulations :
– interpelons les gouvernants pour mettre fin rapidement à toutes les mesures qui mettent en danger la stabilité du pays et la sécurité des individus et des populations,
– demandons instamment à toutes les forces qui soutiennent les revendications du soulèvement populaire de rester fidèles à l’esprit d’ouverture démocratique, au pluralisme politique, à la diversité culturelle et sociale, qui caractérisent le combat pacifique en cours et de faire preuve de vigilance pour isoler effectivement les individus qui tentent de semer le trouble et la division lors des manifestations publiques pacifiques,
– saluons la solidarité internationale qui se manifeste en soutien à la lutte du peuple algérien pour les droits humains et les libertés démocratiques,
– appelons toutes les forces éprises de paix et de liberté en Algérie et dans le monde à soutenir la lutte pacifique du peuple algérien pour un Etat démocratique.
Pour vous joindre à cet appel cliquez sur le lien suivant :
PREMIER(E)S SIGNATAIRES
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Gaia Abdesselam, informaticien
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Madjid Abdesselam, physicien médical
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Mehana Abdesselam, enseignant USTHB
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Nadia Abdesselam, médecin
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Mohamed Salah Aboudi, ingénieur
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Ramdane Achab, éditeur
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Hakim Addad, militant politique
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Lahouari Addi, sociologue
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Abderrezak Adel, enseignant universitaire
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Farid Aïssani, ancien secrétaire national du FFS à l’émigration
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Rachid Aïssaoui, université de Mostaganem
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Nabil Aït Ahmed, militant démocrate
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Ali Aït Djoudi, président de Riposte internationale
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Sanhadja Akrouf, militante féministe et associative
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Zineb Ali-Benali, professeure des universités
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Tewfik Allal, coordonnateur de ACDA
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Rafik Almi, émigré militant associatif
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Ghanima Ammour, poétesse, militante associative
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Samia Ammour, cadre associatif
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Boualem Amoura, président du SATEF
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Farid Amrouche, enseignant universitaire (UMMTO)
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Kamel Amzal, militant des droits de l’Homme
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Hamid Arab, directeur du Matindalgerie.com
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Oussama Azizi, ingénieur en informatique
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Krim Bacha, technicien
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Malika Bakhti, ingénieure d’études
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Rachid Beguenane, professeur à l’Université d’Ontario
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Akram Belkaïd, journaliste, écrivain
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Farouk Belkeddar, militant associatif
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Amara Benamara, militant démocrate
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Malika Benarab Attou, militante associative, présidente de GAME
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Madjid Benchikh, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger
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Mohamed Benhamadouche, poète
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Ahcène Benkaroun, enseignant retraité
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Nadia Benkaroun, enseignante retraitée
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Anouar Benmalek, écrivain
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Ali Bensaad, professeur des universités
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Nasser Bensefia, professionnel en santé
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Madjid Ben Yaou, enseignant-chercheur en économie (UMMTO)
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Othmane Benzaghou, expert financier, militant associatif
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Ahmed Bouaziz, militant démocrate
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Abderrahmane Bouchène, directeur des Éditions Bouchène
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Hacen Boudjema, militant démocrate, cofondateur du collectif CAMAN
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Abdelkrim Boudraa, militant associatif
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Nassim Boudrahem, professeur de mathématiques (UBM)
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Fatma Boufenik, économiste, enseignante-chercheure
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Mahrez Bouich, enseignant chercheur
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Salima Boumaza, enseignante universitaire
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Mouloud Boumghar, professeur de droit
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Omar Bouraba, ingénieur, militant associatif
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Ali Brahimi, juriste, militant démocrate
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Fatiha Briki, retraitée universitaire
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Mansour Brouri, médecin spécialiste
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Arezki Chalal, opposant démocrate
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Kamel Lakhdar Chaouche, journaliste et auteur
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Saïd Chemakh, enseignant universitaire de linguistique tamazight
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Massensen Cherbi, enseignant universitaire
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Bachir Dahak, docteur en droit
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Ahmed Dahmani, économiste
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Mohamed Daid, technicien en pétrochimie
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Mohamed Daoui, enseignant université (UMMTO)
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Karima Dirèche, historienne, CNRS
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Saïd Djaafer, journaliste
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Nacer Djabi, sociologue
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Ahmed Djeddaï, chirurgien, militant politique
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Nadir Djermoune, architecte
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Nacera Dutour, porte-parole du CFDA (Collectif des familles de disparus en Algérie)
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Mohand Arezki Ferrad, historien
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Abdelouhab Fersaoui, président du RAJ
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Nasser-Eddine Ghozali, professeur de droit
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Hachemi Ghezali, militant des droits de l’Homme
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Abdenour Guellaz, militant démocrate
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Ali Guenoun, historien
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Nacer Haddad, militant politique
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Sadek Hadjerès, militant politique et social depuis 1944
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Nacéra Hadouche, avocate et militante des droits de l’Homme
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Madjid Hachour, avocat
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Djamel Hamdi, enseignant
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Hamid Hami, enseignant retraité de l’Éducation nationale
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Mohammed Harbi, historien
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Ali Harfouche, professeur (USTHB)
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Zahir Harir, informaticien, président de FORSEM
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Mohamed Hennad, professeur de sciences politiques
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Akli Izouaouène, militant démocrate
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Zahia Kacel, militante politique
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Abdelkader Kacher, professeur d’Université
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Aïssa Kadri, sociologue
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Myriam Kendsi, artiste peintre
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Rime Kerfah, biochimiste
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Salem Kessal, professeur (USTHB)
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Tahar Khalfoune, juriste
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Habib Kheddache, avocat
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Saïd Khelil, pharmacien, ancien secrétaire général du FFS
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Mouloud Kichou, enseignant retraité
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Souad Labbize, autrice
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Sara Ladoul, enseignante universitaire
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Nawel Laib, militante des droits de l’Homme
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Jaffar Lakhdari, consultant, militant associatif
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Feriel Louanchi, enseignante universitaire
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Lotfi Madani, expert en communication
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Ahmed Mahiou, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger, juge ad hoc à la Cour internationale de justice
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Abdeslam Mehanna, physicien et militant démocrate
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Myriam Maupin, militante et activiste des droits de l’Homme
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Larbi Mehdi, Faculté des sciences sociales, Université d’Oran
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Nourredine Melickechi, physicien
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Rachid Menana, médecin spécialiste
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Malika Mersroua, militante politique
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Abdesselam Mebrouk, militant associatif
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Amar Mohand-Amer, historien
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Kamel Moktefi, toxicologue et militant
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Rabah Moulla, enseignant et militant
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Ramdane Moulla, ancien parlementaire, militant du CAMAN
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Farid Ouadah, émigré militant démocrate
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Rachid Ouaïssa, professeur des universités
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Tayeb Ouardas, expert international, Genève
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Salah Oudahar, directeur du Festival Strasbourg-Méditerranée
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Belaïd Ould Brahim, commerçant
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Hichem Ould Brahim, ingénieur aéronautique
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Fatma Oussedik, sociologue
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Kahina Redjala, militante associative
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Youcef Rezzoug, journaliste
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Abdelkader Saadallah, consultant en géosciences
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Madani Safar-Zitoun, citoyen
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Adel Sahraoui, militant citoyen
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Djaballah Saïghi, ingénieur et activiste politique
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Saïd Salhi, défenseur des droits humains
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Aldja Seghir, militante associative
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Brahim Senouci, écrivain
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Menouar Siad, chercheur en sciences nucléaires
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Ouardia Sid Ali, ancienne cadre supérieure de l’État et militante démocrate
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Menad Sidi Si Ahmed, expert climatologue
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Hocine Sifaoui, enseignant
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Nabila Smaïl, avocate
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Khaoula Taleb-Ibrahimi, professeure des universités
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Loucif Nasser Timsiline, auditeur interne, militant de la citoyenneté
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Sandra Alex Triki, enseignante UBM
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Mohammed-Idir Yacoub, architecte, militant du FFS
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Farid Yaker, militant associatif
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Nadia Yefsah, militante démocrate
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Mohamed Zaaf, professeur de l’Université d’Annaba
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Youcef Zirem, écrivain
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Rachid Zouaimia, professeur d’Université.
Tiɣri i lemḥadra seg usmendeg n wid yebɣan ad ssuffɣen seg ubrid amennuɣ n uɣref azzayri i lmend n tugdut
Aɣref azzayri yeḥbes tikli aseggas akken ad iḥudd tamurt seg uzraɛ n waṭṭan n unfafad kuṛuna. Ussan-a, yeqqel-d ɣer tiddit s telwit deg wakk timnaḍin n wakal aɣelnaw d tmura n uzɣar aydeg ddren yiminigen-nneɣ, akken ad ikemmel amennuɣ yernu ad yessuter tukksa n uɣmar aredsan deg tmeddurt tasertant, tadamsant d tenmettit, am wakken ara yessuter lebni n uwanak n usaḍuf ara yettwaḥekmen s tugdut.
Imḍebbren izzayriyen, deg umur ad qeblen izerfan yessutur umur ameqqran seg uɣref, mazal-iten ṭṭfen deg udabu yernu sseḥbibiren ɣef tnufa-nsen s uheyyi n wahil-nni ay nnummen ttheyyin-t-id, d win aydeg ara d-gen tisuda timaynutin d tefranin yettwadeɣlen.
Tuqqla n tiddiyin tiɣerfanin timelwiyin tessewhem aṭas n tegrawin yellan deg udabu, tessagged-iten yernu teǧǧa-ten ad sqedcen tiḥila akken ad rrent Amussu Aɣerfan yetteddu deg lfayda-nsent, am wakken ay smentasent amussu-a akken ad bḍunt iɣallen yettekkan deg-s. I lmend n waya, ssaggadent agdud s yizɣuɣen am teẓrislamt, taẓerbeḍḍut d ufus n uwerdani. Isenfaren n tukksa n teɣlent tazzayrit, abbaẓen iramken ay d-yettilin deg ubrid yernu d wid icuban axḍaf, aseqdec n uɛetteb war ma ttwaɛaqben wid t-yesseqdacen d usekker n diri ay d-kecfen yimkurma, tuddsiwin tirnabaḍin d Tnesmilt n Yizerfan n Umdan n Yiɣlanen Yeddukklen, sskanayen-d akk akemmel ay ttkemmilen yiduba izzayriyen tiddit-nsen taderɣalt ɣer sdat.
Gar yimedyaten d-yesskanayen aya, ad d-nebder asmentes ay d-yellan seg melmi kan mi wten ineɣmasen, asigged ay ssaggden tisednan ay d-yeffɣen ad gent timeskanin timelwiyin i usuter n yizerfan-nsent ass n 8 Meɣres yezrin akked usidef n tegrawin n yinmeskanen -ur yeẓri yiwen seg wansi ay d-kkan- i lmend n usenker n ccwal deg tiddiyin tiɣerfanin.
Nekkni, s yinezmalen n teɣri-a, nettwasseqneɛ dakken amennuɣ n uɣref azzayri mgal unagraw amesdabu d uzrif, am wakken ay nettwasseqneɛ dakken aɣref-a iɛewwel yernu yuki akken ad yergel abrid i usmentes d usmurer s umennuɣ-a. S waya:
– Neggar-d tiɣri i yimenbaḍen akken ad ḥebsen, s tɣawla, akk akaten ay izemren ad swaɣen arkad n tmurt d tɣellist n yimdanen d tɣerfa,
– Nessutur dakken akk iɣallen ay ibedden ɣer yidis n tnegmiyin ay d-yessutur uɣref ad qqimen d imekdiyen i ṛṛuḥ n unerẓem amegday, taẓruggta tasertant, tanḍa tadelsant d tenmettit ay yellan d ṣṣifa n umennuɣ amelwi n wussan-a, am wakken ay yessefk ad ḥadren seg usmurer akken ad ɛezlen imdanen iɛerrḍen ad zerɛen uguren d ubeḍḍu deg tmeskanin tinagdudin timelwiyin,
– Nettzulu tamsetlelt tagraɣlant ay d-sskanayen wid ibedden ɣer yidis n umennuɣ n uɣref azzayri i lmend n yizerfan n umdan d tlelliyin timegdayin,
– Neggar-d tiɣri i yiɣallen yettamnen s talwit d tlelli deg Zzayer d umaḍal akken ad bedden ɣer yidis n umennuɣ amelwi n uɣref azzayri i lmend n tlalit n uwanak amegday.