Un appel à une grève cyclique est lancé sur la toile par trois syndicats dont le Cnapeste, SNTE, UNPEF. Cette grève, selon ses initiateurs, va concerner uniquement la wilaya de Béjaia, ce qui est en soi un crime injustifiable.

Les organisations qui sont censées défendre le droit des enfants à l’instruction sont les premiers à les briser juste pour le plaisir de briller, les enseignants soucieux de l’avenir de nos petits chérubins  doivent renoncer fermement à ce genre de machinations qui visent à répandre le chaos sans la wilaya de Béjaia. Ce n’est pas en usant d’une seule région qu’on pourrait  influencer voire ébranler  un régime aussi tenace.

Car pourquoi ce mouvement ne concerne que la wilaya de Bejaia, pourtant les revendications avancées par les syndicats touchent toute l’Algérie. Il est pour le moins injustifié que Bejaia porte seule la lourde charge d’une grève. Et surtout quel impact aura-t-elle si elle n’est pas suivie par les autres régions du pays ? 

Aussi, ne pas suivre le mot d’ordre de ces destructeurs de l’école est un devoir national, l’école doit être loin des enjeux et calculs politiques. En plus de cette grave bêtise, ces opportunistes prennent des décisions sans l’aval même de la base. Le problème des détenus concerne tout le pays alors que  c’est aux autres wilayas aussi de faire de même sinon ce serait un coup d’épée dans l’eau ! La Kabylie a trop payé pour cette Algérie, les syndicats qui ont appelé à ce genre d’action manquent de visibilité syndicale, ils  accusent un manque criant en idées.

En recourant à l’école comme moyen de pression me parait être un acte qui dessine un peu la médiocrité politique de ces trois syndicats qui ont signé un appel aveuglément sans calculer ses contrecoups sur l’avenir de nos enfants. Si ces syndicats qui ont appelé au boycott de des études une fois par semaine cherchent un positionnement par rapport au hirak, il n’est pas possible d’afficher sa couleur dans cette période de grande union populaire où le peuple s’est soudé spontanément grâce à sa maturité.

La question qu’on doit se poser y a-t-il un objectif politique derrière cet appel en ciblant uniquement Béjaia ? Sinon comment interpréter la participation du Cnapeste comme étant un syndicat à grande adhésion nationale ? Pourquoi n’a-t-il pas inclus les autres régions du pays ?

Réduire une journée d’études aux élèves par semaine aura ses répercussions sur le rendement et la scolarité des élèves ce qui est une faute monumentale qui relève de la bêtise des syndicats signataires de cet insolite appel.

En somme, l’école est sacrée, de grâce épargnez la des luttes politiques !