L’ancien président de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) et détenu d’opinion Cherif Mellal est en grève de la faim depuis 20 longs jours. Ce combat de la derniere énergie peut lui coûter la vie.
En détention provisoire depuis le 19 janvier 2023, soit depuis plus de 18 mois, Chérif Mellal observe une grève de la faim depuis le 17 juillet 2024, rapporte l’avocate Me Fetta Sadat.
Au moment où une partie du pays commente la tenue de Kylia Nemour, l’autre les ignobles attaques subie par la boxeuse Imane Khelif, la répression judiciaire continue dans le silence total.
Une mise en fiches de toutes les citoyens a été instaurée pour surveiller au plus près les soubresauts de la société. Aidé d’un arsenal juridique scélérate, le régime a mis en coupes réglées des segments entiers du pays.
Près de 200 détenus d’opinion croupissent en prison, victime d’une justice qui a venud son âme à Tebboune et le général-major Saïd Chanegriha. Il y a quelque chose d’insupportable que l’Algérie de Novembre assiste à un pourrissement aussi avancé.
Au moment où la JSK a un nouveau stade et un président, El Hadi Ould Ali, ancien ministre sous Bouteflika, l’ancien président est réduit à l’ombre sous de fallacieuses accusations.
Cherif Mellal fait partie de ces hommes que la machine judiciaire broie en prison. Il est un homme d’affaires, un passionné patenté au courage inoui. Il est en train de mener un combat seul contre le système qui a décidé de lui faire payer sa liberté et son indépendance des chapelles politiques.
Cherif Mellal est donc en grève de la faim. Il a choisi ce chemin d’airain pour tenter de trouver la voie de la réhabilitation. D’autres détenus d’opinion ont payé de leur vie en prison ce choix, nous pensons au Dr Kameleddine Fekhar.
Après 20 jours de grève de la faim, Cherif Mellal a donc fait le terrible choix de risquer sa vie que d’accepter l’ignominie et l’arbitraire le plus vile. Au 5e jour de sa grève, sa famille d’alarmer sur son état de santé, qu’en est-il après 20 jours ? C’est dire l’urgence de sauver Cherif Mellal.
Sofiane Ayache