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Arezki Metref invité de Youcef Zirem au café littéraire l’Impondérable

Arezki Metref

Arezki Metref

Youcef Zirem et Arezki Metref vous invitent à la présentation de son roman Traquenard Présenté par Youcef Zirem, l’événement se tiendra à L’Impondérable, situé au 320 rue des Pyrénées, Paris 20, le dimanche 28 septembre 2025 à 18h.

Ce roman, publié aux éditions Nouba, vous promet un suspense haletant. Ne manquez pas cette occasion d’échanger avec l’auteur en personne. On vous attend nombreux ! Traquenard : un miroir acide de la société algérienne des années 1970

Dans Traquenard, Arezki Metref orchestre un récit court — à peine 65 pages — mais d’une intensité rare. 

Le roman s’ouvre sur une rencontre improbable entre un documentaliste solitaire et une femme intrigante, surnommée « la Mante », qui l’entraîne dans une histoire abracadabrante aux allures de fait divers. Mais derrière cette trame presque burlesque se cache une critique sociale acérée.

Le choix du documentaliste comme narrateur n’est pas anodin : il incarne une forme de distance philosophique face au réel, une lucidité presque clinique. Sa manie du détail, son obsession du non-dit, donnent au récit une texture à la fois réaliste et introspective.

Arezki Metref peint une ville sans nom, des personnages piégés, et une atmosphère de solitude et d’hypocrisie collective.

Le roman capte l’absurde du quotidien avec une précision chirurgicale. Il ne cherche pas à dénoncer frontalement, mais à exposer les tensions sociales, politiques et culturelles de l’époque — notamment les effets de la politique sur la vie intime des citoyens. Le protagoniste, embarqué malgré lui dans une mission grotesque, devient le « pigeon » d’un stratagème sordide.

Ce jeu de dupes révèle les failles d’une époque, les violences invisibles, et les mécanismes d’assignation sociale. Le roman se lit comme une fable noire, où le rire est souvent nerveux, et la chute, brutale.

Traquenard est un roman du désenchantement, mais aussi de la résistance intime. Par sa concision, sa lucidité et son ironie mordante, Arezki Metref signe une œuvre qui tient tête au réel — par la littérature. Une lecture qui dérange, interroge, et surtout, ne laisse pas indemne.

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