Site icon Le Matin d'Algérie

Arrestation d’Ahmed Manseri et d’autres activistes

L’activiste et militant des droits humains, Ahmed Manseri, arrêté.

Le défenseur des Droits de l’homme, Ahmed Manseri et son épouse ont été arrêtés le 8 octobre chez eux à Ksar Chelala, wilaya de Tiaret. Le domicile du couple a été aussi perquisitionné.

Le couple a des enfants de bas âge et scolarisés à Ksar Chelala, nous apprend le Comité national pour la libération des détenus d’opinion. Un paramètre qui n’a pas fait frémir ni la justice ni les policiers venus les arrêter.

Bientôt 4 ans après l’arrivée au pouvoir de Tebboune et Saïd Chanegriha, aucun signe d’un possible retour de la sérénité et la fin de la fracture politico-économique ne se précise. La même machine arbitraire continue de broyer les citoyens. Toutes les interpellations lancées par les organisations des droits humains et de l’ONU sont restées vaines. Tebboune se targue de vouloir régler les crises à l’étranger, ignorant avec mépris celle qui ronge l’Algérie qu’il dirige.

Les arrestations de militants pacifiques se sont multipliées ces derniers jours. Samedi 7 octobre, l’activiste et membre de la Ligue des Droits de l’Homme, Mohamed Tahar Boualegue a été arrêté et il a été procédé à la perquisition de son domicile.

L’activiste Bouhous Rabhi a été relâché le 08 octobre 2023 après lui avoir notifié une condamnation par contumace à 06 mois de prison ferme et à 50 000 dinars d’amende.

L’arrestation le 08 octobre 2023 à Ksar Chelala, wilaya de Tiaret, de l’activiste Hmida Hour et son maintien en garde à vue au commissariat de la ville en attendant sa présentation. Son domicile a été perquisitionné dans la soirée.

Meki Si Behloul a  été arrête le même jour à Mostaganem et il a été procédé à la perquisition de son domicile. Le militant Meki Si Behloul a été transféré par la suite à Alger.

L’ex-détenu d’opinion, Kamel Maden, a été présenté aujourd’hui, le 09 octobre 2023, devant le procureur près du tribunal de Médéa puis devant le juge d’instruction, qui a ordonné de le placer sous contrôle judiciaire. Il est ainsi libre.

Plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes en dehors de tout droit et légalité.

L.M./Cnld

Quitter la version mobile