De nouvelles arrestations de citoyens ont eu lieu ces derniers jours. Et la main lourde de la justice n’a pas tremblé encore une fois devant l’arbitraire. 

Ghiles Aissaoui a été arrêté dimanche sur le lieu de son travail à Boudouaou. Il a été placé en garde à vue en attendant sa présentation devant le procureur, rapporte le CNLD.

La relaxe a été prononcée aujourd’hui dans le procès d’Ali Mokrane, Kamel Mesrouk, Farid Abrous et M’nouar Ouazene qui a eu lieu le 18 octobre 2021 au tribunal de Chlef.

Ces citoyens ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Chlef le 11 octobre. En revanche, Ali Mokrane (de Chlef) et Mesrouk Kamel dit Ali (venu de Tizi Ouzou) arrêtés jeudi 7 octobre sont toujours en garde à vue, nous apprend le collectif d’avocats.

A Bejaia, le parquet a requis 1 an de prison ferme assorti d’une amende de 50 000 Da à l’encontre de Farid Machene lors du procès en appel le 25 octobre. Le verdict a été rendu public le 3 décembre 2020, dans le procès de Farid Machene : condamnation à 6 mois de sursis et 50 000 Da d’amende.

Par ailleurs, le parquet a requis 6 mois de prison ferme assorti d’une amende de 50 000 Da à l’encontre de 11 citoyens engagés dans le Hirak d’Oran lors du procès qui a eu lieu lundi 25 octobre. Ils sont accusés d’attroupement non armé, atteinte à la personne du président de la République et outrage à corps constitué.

Les 11 activistes sont : Belmokhtar Nour El Houda, Belkacem Maza, Maamar Ben Diar, Bahi Boudjemaa, Abdelhadi Abbas, Hamza Boukroucha, Slimane Nemdili, Abdelkader Bouakka, Karim Mohamed Hamza ilyes,Hamani Ben Yahia, Belkacem Ben Saad.

A El Oued, le parquet a requis 3 ans de prison ferme à l’encontre d’Ali Bekicha lors du procès qui a eu lieu aujourd’hui 25 octobre.