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Arrestations et placements en détention continuent en Algérie

Mohamed Smallah, arrêté
L’ancien détenu d’opinion Mohamed Smallah arrêté.

Entre deux appels téléphoniques de Tebboune, ou deux conseils de ministres sans lendemains, des Algériennes et des Algériens sont arrêtés pour leurs opinions et d’autres sont traînés dans la boue par des médias serviles et autres intellectuels organiques.

Quoi de neuf en Algérie ? Rien hormis les arrestations de citoyens. Quatre ans après le début de la dissidence populaire qui a emporté Bouteflika et une partie de son clan, l’Algérie est plongée dans une crise structurelle et un climat de traque des citoyens.

Ainsi, l’ex-détenu d’opinion, Mohamed Smallah a été placé, mardi 14 février, en garde en vue au niveau du siège de la sûreté de 5eme arrondissement, Bab El Oued, en attendant de le présenter devant le procureur près du tribunal de Bab El Oued, à Alger.

Mohamed Smallah, a été arrêté le même jour, dans l’après-midi à Alger. Et se trouve au commissariat du 5eme arrondissement, à Bab El Oued, à Alger.

A Sétif, confirmation de peine prononcée en première instance par le tribunal criminel de première instance d’El Eulma à l’encontre de l’ex-détenu d’opinion Farid Elbar qui est de 18 mois de prison ferme et de 200 000 d’amende. Ainsi soit-il.

Le verdict a été rendu concernant le procès en criminel de neuf activistes de Bouira, selon le CNLD. Saïd Hemichi et Ahcene Derbal sont condamnés à 3 ans de prison dont une année ferme et à 50 000 dinars d’amende.

Une peine de 3 ans de prison avec sursis et de 100 000 dinars d’amende a été prononcée à l’encontre des ex-détenus, Yahia Semache et Massi Rezig. L’accusation retenue est la destruction des urnes de vote et acquittement de celle de « l’incitation à l’attroupement ».

Ont été condamnés également à la même peine Bitou Yahiaoui, Lyes Hamali et Kamel Menas qui comparaissaient libres, selon le CNLD.

Acquittement au profit de Yahia Gaila et pour Mohamed Chait.

Près de 300 détenus d’opinion croupissent déjà dans les prisons. La scène politique est rendue moribonde par les décisions de criminalisation de toute expression politique. La presse est mise au silence, laissant la place à la propagande et à la manipulation des informations.

Ainsi va la « nouvelle Algérie ».

L.M.

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