Lundi 6 septembre 2021
Arrestations massives de militants pacifiques
Smaïl Mendas condamné à deux ans de prison.
Les différents corps de police ont procédé à de nombreuses arrestations ces derniers 48 heures. Plusieurs militants ont été par ailleurs condamnés.
A Boumerdès, le verdict est tombé aujourd’hui dans le procès de Smail Mendas. Il a été condamnation à 2 ans de prison ferme assorti d’une amende. Il est accusé d’atteinte à l’unité nationale, au prophète, attroupement non armé, incitation à Attroupement non armé et publication d’informations qui portent atteinte à l’ordre public.
Le parquet avait requis 10 ans de prison ferme à l’encontre de Smail Mendas lors de son procès le 23 Août 2021 après le renvoi du 16 août 2021 alors qu’il été initialement programmé pour le 3 Août sans informer les avocats, au tribunal de Bordj Menaïel.
Le juge d’instruction du tribunal de Bordj Menaïel a placé sous mandat de dépôt, Smail Mendas, ke Jeudi 3 Juin 2021. Smail Mendas est à la prison de Tidjelabine. Il a été arrêté le 31 Mai 2021 et placé en garde à vue au groupement de la gendarmerie de Boumerdes.
Malek Boudjemaa, militant de Guendouze, commune Ait Rzine, wilaya de Béjaia, a été arrêté par la gendarmerie avec perquisition de son domicile familial, rapporte le CNLD. Il a été transféré de Béjaïa vers Alger en attendant sa présentation devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, poursuit la même source.
Lahlou Bechakh et Hamza Bounoune des At Wartilane (Setif) prolonge la longue liste des détenus d’opinion.
Mohamed Dahmani (Batoire) a été arrêté, dimanche 5 septembre 2021, perquisition au domicile familial. Il a été placé en garde à vue au commissariat central (police judiciaire Ain Djenane) en attendant sa présentation devant le procureur.
Le placement en garde à vue de Khaled Slimani a été prolongée au commissariat de la division (Cybercriminalité). Il n’a pas été présenté devant le procureur du tribunal d’El Harrach avec les autres personnes arrêtées jeudi 1er septembre.
Plus de 200 prisonniers politique dont des chefs de partis, un journaliste, un général à la retraite et candidat à la présidentielle (Ali Ghediri) croupissent dans les prisons algériennes. Ce dernier est placé en détention provisoire depuis plus de deux ans sans le moindre procès.