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Attaque israélienne contre Doha : l’Algérie condamné et  exprime sa solidarité avec le Qatar

Ces dirigeants du Hamas visés par Israël

Ces dirigeants du Hamas visés par Israël

L’Algérie a fermement condamné l’attaque israélienne qui a visé ce mardi la capitale qatarie, Doha. Dans un communiqué rendu public, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé ce qu’il qualifie de « nouvel acte d’agression aveugle », tout en exprimant sa solidarité « pleine et entière » avec le Qatar, décrit comme un pays frère confronté à une « situation exceptionnelle ».

La diplomatie algérienne met en garde contre l’élargissement du champ des attaques israéliennes, qui ne se limitent plus au territoire palestinien mais visent désormais différentes parties de la région, y compris des équipes de négociation autour de la crise de Gaza. Selon Alger, ces développements traduisent une volonté israélienne de saper toute perspective de paix et de se soustraire aux règles internationales.

Le communiqué rappelle que « le monde entier a constaté que l’occupant refuse de tendre la main à la paix et qu’il se considère au-dessus des lois et des principes universels ». Une lecture qui s’inscrit dans la continuité du positionnement algérien sur la question palestinienne, marqué par une dénonciation régulière des offensives militaires israéliennes et un soutien diplomatique constant aux droits des Palestiniens.

L’Algérie appelle ainsi la communauté internationale à « prendre pleinement ses responsabilités » pour contenir ce qu’elle considère comme une escalade susceptible d’entraîner la région dans une spirale d’instabilité durable. Pour Alger, l’absence de réaction ferme face à ces « crimes » renforcerait le sentiment d’impunité et compromettrait toute chance de règlement juste et durable du conflit.

Le communiqué du MAE algérien vient s’ajouter au concert de condamnations  émanant de plusieurs capitales du monde dit arabe de l’attaque israélienne ayant  visé un bâtiment abritant une réunion de dirigeants du Hamas palestinien à Doha ( Qatar), violant ainsi  la souveraineté de ce pays. 

Reste à déterminer dans quelle mesure ces déclarations, aussi fermes soient-elles, peuvent infléchir la stratégie israélienne, marquée par une volonté assumée d’imposer un règlement unilatéral de la crise du Proche-Orient.

Le gouvernement israélien démontre en effet une disposition à étendre ses actions militaires au-delà du cadre palestinien, y compris à l’intérieur de pays avec lesquels il entretient des relations diplomatiques, ce qui souligne les limites de la pression diplomatique, qu’elle provienne de puissances régionales influentes comme l’Arabie saoudite ou de pays, à l’image de l’Algérie, qui se positionne en porte-voix constant de la cause palestinienne et multiplie les dénonciations des exactions israéliennes dans les forums internationaux, notamment à l’ONU.

La rédaction

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