La relance des projets inscrits dans le cadre de la réalisation de l’autoroute est-ouest ont été au menu de la réunion hebdomadaire du gouvernement présidée, hier, mercredi, au Palais du Gouvernement, par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.
Les choses sérieuses vont-elles commencer pour l’autoroute est-ouest réalisée durant les trois premiers mandats de Bouteflika ? Le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base a présenté un exposé ayant porté sur la situation des projets autoroutiers d’envergure, leur état d’exécution et conditions d’achèvement et qui sont retenus dans le cadre du schéma directeur routier et autoroutier (2005-2025).
Bientôt il faut payer pour prendre l’autoroute Est-Ouest
Les conditions de mise en service des stations de péage sur l’autoroute Est-Ouest, autrement dit, l’exploitation économique de cette importante infrastructure autoroutière par la mise en service prochaine des stations de péage ont été exposés par le ministre qui a, en outre, évoqué la réalisation de 24 liaisons autoroutières permettant de relier les chefs-lieux de wilayas et les ports, totalisant environ 3.249 km.
« À ce titre, un plan d’urgence a été mis en place à l’effet d’identifier les priorités pour la relance des projets en souffrance selon une approche économique intégrée, permettant de mutualiser les efforts et les réalisations d’infrastructures de base au profit du développement économique et du bien-être du citoyen », a indiqué le communiqué du conseil du gouvernement.
La stratégie de développement du raffinage et de la pétrochimie mise en avant
Au cours des travaux de cette réunion hebdomadaire du Gouvernement, le ministre de l’Énergie et des Mines a présenté une communication relative à la stratégie nationale de développement du raffinage et de la pétrochimie.
« La valorisation des hydrocarbures constitue un axe stratégique dans la diversification de l’économie nationale à travers notamment le développement du raffinage et la création d’une industrie pétrochimique, dont l’objectif escompté étant d’accroitre les volumes des ressources des hydrocarbures sujets à la valorisation », indique le communiqué intégral de la réunion.
La démarche préconisée, dans ce cadre, est basée sur la captation de partenaires, la sélection des projets rentables et à forte valeur ajoutée pour le marché national et les avantages comparatifs offerts par l’environnement économique national.
Enfin, le gouvernement a entendu, une communication de ministre de la Culture et des Arts relative à la richesse du patrimoine culturel dont recèlent les cinq parcs culturels existants à savoir : Tassili N’Ajjer, Ahaggar, Touat-Gourara Tidikelt, l’Atlas saharien et Tindouf ainsi que le projet de création d’un parc culturel des systèmes oasiens des Aurès.
À cette occasion, il a été mis en exergue les principaux instruments internationaux adoptés par l’Algérie dans le cadre de la protection des parcs culturels qui ont bénéficié de plusieurs projets dans le cadre du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
En outre, le Gouvernement a examiné un projet de décret exécutif portant déclassement d’une parcelle de terrain de la forêt domaniale de Senalba, située dans la commune de Djelfa, destinée à la réalisation d’un évitement de la ville de Djelfa qui s’inscrit dans le cadre du dédoublement de la route nationale n°1 (Djelfa-Laghouat.
Synthèse Samia N. I.