La jeune Wissem Sifouan a été placée en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Bechloul depuis son arrestation mercredi 12 janvier 2022 avec perquisition au domicile familial par des éléments de la gendarmerie, indique le CNLD.
La jeune Wissem n’est pas la seule à être placée en garde à vue à Becheloul, dans la wilaya de Bouira. Mohand Saïd Attaf est en garde à vue à la brigade de gendarmerie nationale de Bechloul depuis son arrestation à Rafour, le 4 janvier 2022. Donc, Mohand Saïd Attaf est à la gendarmerie depuis 11 jours.
Fares Doudah a été arrêté samedi matin avec perquisition au domicile familial à Chabet El Ameur, dans la wilaya de Boumerdès, rapporte aussi le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Plus de 320 détenus politiques sont embastillés arbitrairement. Deux-tiers d’entre eux sont originaires des wilayas de Kabylie. Parmi ces détenus d’opinion on trouve au moins 04 femmes, des avocats, trois journalistes, le coordonnateur national du MDS (Fethi Ghares) Hammou Boumedine, coordinateur du RPK, Bouaziz Aït Chebib, coordinateur du mouvement AKAL, Ali Ghediri, candidat à la présidentielle de 2019, des étudiants universitaires, des citoyens épris de leur pays…
Rien qu’en décembre dernier, une cinquantaine d’Algériennes et d’Algériens ont été placés en détention. C’est dire l’ampleur des mesures répressives imposées par le régime en place.
L’arrivée de Tebboune à la présidence en décembre 2019 a donné le la à une répression féroce des activistes. Le Hirak qui était puissant à l’époque a essuyé des attaques méthodiques en vue d’organiser la démobilisation nationale.
Depuis, l’étau répressif se resserre de plus en plus. Même les partis d’opposition subissent d’innommables pressions pour les empêcher de s’organiser.
L.M.