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Boualem Sansal s’exprimera dimanche soir sur France 2

Boualem Sansal

Après sa libération de la prison en Algérie et son retour en France, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal accordera sa première interview au journal de 20 heures, dimanche, et répondra aux questions de Laurent Delahousse.

Il a été gracié le 12 novembre par l’Algérie après un an de prison. L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal s’exprimera pour la première fois depuis sa libération, dimanche 23 novembre, dans le journal de 20 heures de France 2, a annoncé France Télévisions dans un communiqué. « Après sa libération et son retour en France [mardi], il accordera sa première interview à France Télévisions et répondra aux questions de Laurent Delahousse », a annoncé le groupe public.

Incarcéré en Algérie pendant un an pour certaines prises de position sur son pays natal, Boualem Sansal, 81 ans, a retrouvé la liberté le 12 novembre. Il a été gracié par le chef de l’Etat algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a répondu favorablement à une demande des autorités allemandes. L’écrivain, qui était au cœur d’une crise diplomatique entre Alger et Paris, est rentré en France mardi, après avoir d’abord été transféré à Berlin pour des soins médicaux. Il a été reçu par Emmanuel Macron dès son retour.

Boualem Sansal « est conscient qu’il arrive dans un contexte profondément marqué par la difficulté de la relation franco-algérienne et que ce contexte pèse vraisemblablement sur son expression publique », a déclaré à l’AFP Arnaud Benedetti, fondateur de son comité de soutien, qui lui a parlé au téléphone vendredi. Selon Arnaud Benedetti, après France 2, Boualem Sansal devrait prendre la parole lundi à la radio et dans un quotidien national. 

Si Boualem Sansal a bénéficié de l’intervention du président allemand pour retrouver la liberté après une condamnation arbitraire à 5 ans de prison ferme, il reste encore dans les prisons algériennes près de 250 détenus d’opinion. Deux d’entre eux (Mohamed Tadjadit et Cherif Mellal) mènent depuis une semaine une grève de la faim. Le régime de la dyarchie Tebboune-Chanegriha a imposé un régime autoritaire, démantelant tous les leviers de l’Etat de droit.

La rédaction avec AFP

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