Le détenu d’opinion, Bouaziz Aït Chebib, a été transféré de la prison de Saïd-Abid, à Bouira, à celle d’Ain Oulemane, à Sétif, selon une source familiale.
Il n’avait pas passé un mois au centre pénitencier de Bouira arrivant de celui de Koléa, alors qu’une décision administrative vienne pour entériner son transfert à Sétif, informe le Comité national pour la libération des détenus (Cnld).
Ce transfert serait en prévision de son procès au niveau du tribunal criminel de première instance d’El Eulma qui a été reporté pour la première fois, le 27 janvier 2023, en raison de non-extraction d’Ait Chebib.
Le détenu d’opinion Djahid Mendil est un co-accusé de Bouaziz Ait Chebib dans ce dossier.
D’autres dossiers attendent le militant politique Bouaziz Ait Chebib, alors qu’il a été jugé dans certains d’autres. C’est dire que cet homme de conviction n’en a pas fini avec la justice qui le charge impitoyablement d’accusations fumeuses.
Bouaziz Aït Chebib est jugé pour les mêmes accusations dans différentes juridictions et parfois dans la même juridiction.
Il a été entendu, le 18 janvier 2023, dans le fond par le juge d’instruction près du tribunal criminel de première instance de Dar El Beida et ce, dans un quatrième dossier et toujours pour les mêmes faits et les mêmes accusations, pour lesquelles il a été par ailleurs jugé.
En répondant le 20 juin 2021 à une convocation de la gendarmerie, Bouaziz Ait Chebib a été arrêté et maintenu en garde à vue jusqu’au 27 juin 2021 pour le présenter devant le procureur près du tribunal de Draa El Mizan puis le juge d’instruction, qui avait décidé de le placer en détention provisoire à la prison de Koléa.
Depuis, il fait l’objet d’une cascade de procès sur la base des accusations, dont certaines relèvent du criminel.
Quelque 300 détenus d’opinion ou prisonniers politiques comme Kamira Naït Sid croupissent dans les prisons.
L.M./Cnld