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Clap de fin réjouissant du festival international de Timgad

REGION

Clap de fin réjouissant du festival international de Timgad

La 41e  édition 2019 du  festival international de Timgad encore une fois de plus a baissé son rideau dans la soirée d’hier du jeudi. 

Le commissaire Youcef  Boukhanteche dit El-Batni a indiqué au Matin D’Algérie, l’édition 2019 a recueilli la présence d’un nombreux public qui n a pas boudé son plaisir. Durant les 05 soirées qu’aura duré le festival, les gradins du théâtre de plein air de Timgad  étaient bondés de monde.

La soirée de clôture a gratifié le public d’une variété de musiques algériennes exécutées par les différentes troupes musicales chaouias, R’Faâ et autres. A savoir que cette même édition a été  aussi consacrée à l’art algérien et surtout aux artistes qui ont souffert de la marginalisation, comme le chanteur chaoui Aissa Brahimi.

De son côté, la troupe musicale de folklore de la région a elle aussi rendu une copie parfaite avec un répertoire de chants et de danses tiré du patrimoine auressien typiquement chaoui.

La troupe a interprétée quelques chansons de l’immortel Aissa Djarmouni suivi de danses aux rythmes chaouis. 

Devant l’afflux des milliers de fans venus de toutes les régions limitrophes que les gradins de théâtre de Timgad ne pouvaient contenir, l’artiste Gouli Ahmed dit « Djam “ un jeune chanteur qui se produit pour la 3e fois sur la scène de Timgad a régalé les jeunes fans de musiques reggae, pop dance  interprétées en français et arabe. Ce jeune chanteur, compositeur et interprète a fait ses débuts à l’âge de 14 ans et finit par créer son propre groupe à l’âge de 18 ans, Djam a obtenu son diplôme de master 1 et 2 en psy et parallèlement en  musique à Paris 8een France, apprend-on.  

L’artiste Djam a épaté le public, rendant hommage à Nelson Mandela, puis avec la fameuse chanson interprétée sur le Hirak entre autres  (vivement Bladi, H’chich ou pois-chiche,et autres et sans pour oublier, la fresque, intitulée « Hamasset Adjial » (murmures de générations), dont la mise en scène est de Majed Kouiten.

 Il est à noter que cette édition organisée avec Youcef B, le commissaire avec son nouveau directeur financier, Slimane Bachir et son directeur technique Aissam en collaboration avec le directeur de culture, Kebbour Amor ont su gérer la manifestation tout en faisant de ce festival international de Timgad une activité de promotion des monuments archéologiques algériens et de sa véritable identité.

Aussi, il est à rappeler que le festival culturel international de Timgad s’est vu souvent menacé pour y être retiré de la scène nationale à cause de la mauvaise gestion par les anciens responsables. Ces deux dernières années avec des moyens pourtant rabotés, le festival se déroule parfaitement. 

Interrogé, Amar Boulaghoir, maire de la commune de Timgad a indiqué au Matin d’Algérie, que ce festival a un impact positif sur plusieurs plans : artistique, commercial et touristique. “Il permet  à un ensemble de jeunes de travailler, du moins, les commerçants, les restaurants ainsi que les  hôtels de la ville”, indique-t-il. Aussi, il faut rendre hommage aux unités de la protection civile qui sont présentes afin de veiller non seulement sur notre patrimoine mais aussi sur la population.

Auteur
Abdelmadjid Benyahia

 




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