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Collectif pour une Algérie libre et plurielle : pour une transition démocratique participative

BELGIQUE

Collectif pour une Algérie libre et plurielle : pour une transition démocratique participative

Le Collectif pour une Algérie libre et plurielle basée en Belgique nous a fait parvenir le communiqué suivant.

« Le peuple algérien et sa communauté à l’étranger continuent de revendiquer pacifiquement, haut et fort, le départ du régime en place.

Nos concitoyens clament une transition démocratique participative et un processus constituant souverain. Habitués à leurs manœuvres, depuis 1962 à ce jour, face à la détermination populaire, les décideurs à travers leurs agents oppriment nos concitoyens. Ils torturent les militants, affament la société, continuent à emprisonner les activistes, infiltrent les organisations associatives, syndicales et partisanes.

Ils dénigrent toute bonne initiative, assassinent des femmes et des hommes politiques, dilapident les biens, détruisent l’économie avec la complicité de leurs associés étrangers et ils ne cessent de squatter les institutions de l’Etat. Le système en place représente une réelle menace contre les libertés et l’Unité nationale.

Le Hirak / Harak / Tankra n w-egdud, depuis février 2019, puise ses racines de la lutte de libération nationale et l’engagement du peuple algérien depuis 1962 pour la fondation d’un Etat civil, démocratique, social, celui des libertés et du pluralisme. Nous rappelons que le pouvoir algérien nous a bâillonné lors du soulèvement de 1963. Il a emprisonné et condamné à mort des fondateurs du FLN, ceux du PRS et du FFS. Il a torturé des membres de la première League algérienne des droits de l’Homme et les activistes du printemps amazigh/berbère en 1980.

Ce même pouvoir a tiré sur les foules en 1988 et ceux du printemps noir de Kabylie en 2001. Il est l’acteur principal des assassinats politiques depuis 1962 et ceux des assassinats collectifs des années 90 en collaboration avec ses partenaires extrémistes, ses acteurs éradicateurs et ses collaborateurs étrangers. Il pousse des jeunes, des femmes et des hommes à l’immigration forcée et à l’asile. Il persévère par ses pratiques machiavéliques d’être à l’origine des maux qui sévissent au sein de la société algérienne.

Les politiques du régime ont causé un désastre dans tous les domaines spécifiquement les domaines de gouvernance, de justice, de l’éducation et de l’économie.

Le Collectif pour une Algérie libre et plurielle de Belgique fidèle à l’engagement des militants, qui nous ont précédé, pour la souveraineté du peuple algérien et l’exercice à part entière de la citoyenneté. Notre collectif, par son stand d’information à Bruxelles, en ce mois d’avril, célèbre le printemps amazigh 1980, le printemps noir de 2001 et commémore le lâche assassinat politique de notre défunt camarade, militant pour les droits humains et les libertés, l’avocat Ali André Mécili, par les services algériens avec la complicité du pouvoir français de l’époque.

Pour une solution pérenne en Algérie, nous réaffirmons nos revendications :

*La libération immédiate des détenus d’opinion et des prisonniers politiques ;

*La justice, la vérité et la situation des responsabilités concernant les actes de tortures, les disparitions, les assassinats politiques et collectifs depuis 1962 à ce jour ;

*La refondation de l’Etat, celui des libertés, de pluralité, de justice sociale et de démocratie ;

*Le respect de la dignité humaine et l’ouverture sur l’Universel.

Pour une transition démocratique participative. Pour un processus constituant souverain.

Pour une Algérie libre et démocratique.

Bruxelles, le 10 avril 2021

Le Collectif pour une Algérie Libre et Plurielle

 




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