L’Algérie a échoué à avoir un siège au très influent comité exécutif (Com Ex) de la Confédération africaine du football. Son représentant, le président de la FAF, a été battu à plates coutures par celui de la Libye. A peine croyable quand on connaît les fanfaronnades de nos officiels sur leur influence en Afrique.
Djahid Zefizef, président de la Fédération algérienne de football (FAF), était candidat pour les élections du Comité exécutif de la CAF. Il a été écrasé par Alshelmani Abdulhakim, président de la modeste fédération libyenne de football, jeudi à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Le président de la FAF n’a pu recueillir que huit modestes bulletins sur 45. Un chiffre qui renseigne sur la médiocre influence des instances footballistiques algériennes en Afrique. Comment est-ce possible qu’un président d’une Fédération d’un pays en guerre puisse vaincre celui de l’Algérie ? Ce résultat a sans nul doute une explication logique. Elle est à chercher dans le perte de puissance des réseaux algériennes en premier. Ensuite, sans doute dans l’absence de sérieux et de rigueur dans la préparation de cette candidature.
Il y a une évidence : cet échec lamentable est aussi et surtout celui certes de la FAF mais aussi de l’Algérie dont le lobbying frise le ridicule.
A la lumière de ce résultat, comment l’Algérie pourra-t-elle convaincre les nations africaines pour organiser une CAN ? On sait déjà qu’elle a déposé son dossier pour l’édition 2025. A la lumière de ce patent échec du président de la FAF, il y a lieu de croire que l’Algérie n’accueillera pas cette édition. Et l’édition suivante non plus puisqu’ on sait déjà qu’elle n’est pas sur la liste des pays candidats à l’organisation de cette compétition.
Sofiane Ayache