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Comment éviterez-vous d’aller droit dans le mur ?

REGARD

Comment éviterez-vous d’aller droit dans le mur ?

Introduction

D’aucuns me qualifieraient d’oiseau de mauvaise augure, que le confinement a plongé dans la sinistrose mais d’autres plus conscients et visionnaires me liront attentivement.

Tous les indicateurs sont au rouge, la Hissaba a plongé le pays dans une fragilité, une déprime et une dépendance inégalée. Quand certains experts nous disent que nous disposons de 2 années de réserves de change et que nous allons prendre le temps pour choisir les bonnes solutions dans l’ordre et le calme, je pense alors qu’ils sont soit, irresponsables et inconscients soit de mauvais démagogues face à une détresse accrue de la population. Sachez que personne ne croit au répit miracle, ni à vos discours rassurants car nous le savons, nous sommes bien loin de maîtriser la situation. 

Pourtant les signaux de détresse sont forts et dans certains villages les habitants et familles nombreuses ont passé le seuil de pauvreté pour atteindre celui de l’indigence et de la misère. De surcroît, je pense que les choses iront en s’aggravant. 

Certains dirigeants agissent comme si les signaux clignotaient seulement alors qu’ils sont au rouge et que les sirènes d’alerte raisonnent déjà.

Il ne s’agit pas de répandre la panique ou le désordre mais bien au contraire d’alerter les consciences afin de prendre la juste mesure des périls et des fléaux qui vont s’abattre sur nous. Plusieurs pays sont déjà plongés dans ce marasme et affichent un avant goût de la profondeur du sinistre.        

1- Comment nous en sortir ?

Certainement pas en émiettant l’action gouvernementale avec un nombre incalculable de ministères !

Récemment, on annonçait des objectifs et des grands projets miniers, non soutenus à ma connaissance par des études de faisabilité finançables en « project financing » sans engagements et apports de moyens matériels et financiers importants de l’Etat et dans un timing acceptable. Pour exemple, concernant l’exploitation des minerais de fer de Gara Djebilet, tout le monde claironne à coup de grandes déclarations, convaincu d’avoir trouver la voie royale de substitution aux énergies fossiles. 

Attention ! Ayant suivi ce dossier depuis 1984, j’affirme que les choses ne sont pas si simples. Ayant consacré plusieurs années de travail et visites dans les mines de Zouerate (Mauritanie), je me permets ici d’émettre des doutes quant à la faisabilité économique de ce projet. Pour ce faire, il faudra d’abord solutionner les problèmes physico-chimiques du minerai en matière d’enrichissement- séparation physique et opter pour un traitement optimum pour une réduction inferieure à 0,1% de Phosphore. A l’heure actuelle, en tant que spécialiste, je ne connais pas de procédé industriel sûr, expérimenté et économique dans les conditions locales difficiles permettant l’enrichissement voisin de 67% en Fe content et une déphosphoration satisfaisante des minerais de fer oolithique de ce gisement.

Ajoute à cela, il s’agirait de construire une méga-usine d’environ 30 millions de TM/an, soit environ 10.000 TM/jour de pellets, de plusieurs ateliers centraux, de réaliser 150 à 200 km de pistes carrossables, d’y faire arriver un grand gazoduc et des conduites d’eau, y installer une centrale électrique et aménager une gigantesque base vie pour accueillir 2-4 mille personnes. De plus, il faudra inscrire la réalisation d’un train minéralier de grande puissance capable de parcourir environ 2000 km dans des conditions difficiles de terrain et d’environnement vers un terminal minéralier à construire sur la côte ouest.

Si un investisseur venait à demander à l’Algérie de couvrir seule, les coûts de viabilisation du projet, à mon sens,  il conviendrait alors de garder ce projet dans les tiroirs. Seuls les Suédois, les Australiens ou enfin les Chinois me semblent aujourd’hui qualifiés pour un tel méga projet. C’est au moins 15 milliards de US$ d’investissement sur au moins 10 ans de réalisation pour une exploitation de plus de 50 ans.

C’est aussi un projet à haut risque avec des imprévus majeurs tant la visibilité à long terme sur ce segment minier reste très faible. Le prix seuil de rentabilité est à définir et à évaluer sur des décennies sans aucune visibilité. Nos besoins propres en minerais de fer pour le complexe d’El Hadjar, ne dépasseront pas 5% de la production.  Si l’Algérie a besoin de devises en substitution à la baisse des revenus pétroliers et gaziers, est-ce bien dans cette direction qu’il faille s’orienter ? N’est ce pas un labyrinthe ou une autre impasse ? Personnellement, je reste très circonspect !

Depuis toujours, en Algérie, le schéma habituel consiste en début de mandat à lancer de grandes annonces, suivi de longs silences, sans accompagnements et suivis, pas de revues et d’évaluations périodiques, aucun retour d’expérience et surtout pas d’obligation de résultats. L’exemple des raffineries illustre parfaitement mes propos. Aucune stratégie globale et intégrée mais seulement une juxtaposition d’actions dans toutes les directions : ce qui annule donc la résultante ! 

J’attire l’attention de ce gouvernement sur 3 points :

  • Il ne faut surtout pas reconstruire l’industrie d’hier 

  • Mobiliser toutes nos capacités humaines et techniques pour un prolongement dans le futur

  • L’Algérie ne peut s’offrir aucun luxe d’égarement. La crise socio- économique serait alors une vague déferlante voire un tsunami dévastateur.    

Pour ma part, je souhaite apporter ici ma contribution pour proposer un éclairage quant aux actions à conduire à court (1-2 ans) et moyen terme (5 ans) qui je crois, nous évitera un effondrement.  

2. Quelles actions engager face à cette situation ?

Trois axes directeurs constituent à mes yeux les fondations de la relance économique et qui sont d’abord des mesures immédiates à l’endroit des populations violemment heurtés économiquement par la pandémie du covid-19.

Sur ce point, en consultant plusieurs analyses et documents sur l’histoire de la grande dépression de 1929, j’ai inscrit une première piste intéressante.  Le deuxième axe consiste à tirer profit de nos faiblesses et enfin le troisième tourner nos activités industrielles existantes et naissantes vers l’avenir.

  1. Un « new deal algérien » 

Pour juguler le chômage de masse qui va toucher d’abord la catégorie des non-salariés, les tâcherons, les artisans, les indépendants, les manuels dans toutes les wilayas, il me semble urgent de leur offrir du travail payé au moins au SMIG durant au moins une année, pour assurer à leurs familles un revenu minimum. Quels travaux ? Toutes sortes de travaux de nettoyage, de réfection, de plantation & jardinage, de peinture et ravalement, de réparation & maintenance, d’hygiène & salubrité, de préservation & prévention des forêts et des oueds et autres travaux utiles et nécessaires dont nos villes et villages ont tant besoin.

Conserver ainsi la dignité de gagner un salaire même minime pour travaux d’utilité publique. Le président Roosevelt ne l’a-t-il pas appliqué aux citoyens américains dans les années 30 ? L’autre alternative de ne rien faire conduirait à une poussée de vols, de pillages, de banditisme, d’insécurité, de terreur voire un renforcement du terrorisme islamiste. Enfin, accorder des subventions, aides ou distribution de denrées,  mènerait vers un assistanat dégradant avec toutes ses dérives déjà observées. 

Cette mesure doit être prise sur le champ et mise en œuvre par les walis. C’est l’occasion idoine aux walis et l’exécutif local de contribuer à apporter une assistance, opérer un rapprochement avec les populations déshérités vivant souvent dans des zones d’ombre, de les assister et de les encadrer. 

Les travailleurs salariés temporaires qui y souscriront, devront être payés à la semaine compte tenu de l’urgence des besoins. 

2.2 Le « processing industriel international » 

Compte tenu de notre tissu industriel inachevé et de notre proximité de l’Union Européenne, j’ai pu inscrire un deuxième axe qui consiste à faciliter aux PMI algériennes de proposer des services de « processing » aux entreprises européennes. Il s’agit de réceptionner des marchandises semi-finies pour y apporter une transformation puis les retourner à l’expéditeur. Pour ceux qui connaissent les processus industriels, cela représente des milliers d’applications à condition que l’on crée une grande fluidité dans la réception, le traitement et la réexpédition de ces marchandises aux clients. Nos coûts comparatifs nous placent en excellente position pour ces opérations si nous adoptons les bonnes règles au niveau de nos ports et des différents services (transport maritime, les douanes, services portuaires, l’entreposage, etc.).

J’ai moi-même essayé une telle opération en 1988 pour procéder en Algérie à la galvanisation de pièces métalliques d’une entreprise hollandaise mais les conditions existantes rendaient l’opération « processing » impossible. Le Maroc, la Tunisie et la Turquie pratiquent couramment le processing en Méditerranée et depuis bien longtemps. Si l’Algérie s’organise pour ouvrir ses espaces portuaires et revoir sa réglementation, des milliers de petites entreprises industrielles algériennes s’engageront dans cette voie qui leur rapportera immédiatement des devises. Par ailleurs, ce processus conférera une qualification internationale à nos PMI et ouvrira très vite le champ à d’autres activités connexes et par le marché, densifiera et comblera progressivement les vides de la matrice industrielle nationale.  

Je conclurai en disant que c’est plus que gagnant – gagnant mais c’est à 100 % gagnant pour nos entrepreneurs industriels. Dans la continuité, des zones industrielles pourraient voir le jour dans plusieurs wilayas tout le long de l’autoroute Est-Ouest en se regroupant et en se spécialisant (maroquinerie-chaussures, traitement chimique et mise en forme des métaux, tanneries, fabrications mécaniques, tapisseries, pièces plastiques, formage, usinage, assemblage, bruts de fonderie, etc.). C’est en fait un processus de ré-industrialisation du bas vers le haut imbriqué à l’international et organisé par le marché et non pas, par la planification centralisée de années 70. 

C’est un projet qui dépend pratiquement de nous et qui serait à mon sens le véritable moteur d’une relance industrielle.      

    1. Transformer nos faiblesses en revenus

De quoi s’agit-il ? C’est le poste le plus prometteur, à notre portée et qui rapportera très vite beaucoup d’argent. Il s’agit de réduire les gaspillages et les pertes et de rationaliser. Nous gaspillons ou perdons beaucoup de produits ou denrées notamment de l’énergie, de l’eau, le pain, et surtout le temps. L’efficacité, la productivité, la rationalisation, la normalisation, l’organisation, la maintenance, le recyclage, la préservation, la dépollution, l’hygiène, le civisme, le contrôle, la prévention, la normalisation, la motivation sont des mots que j’aligne mais qui représentent en fait des milliards de US$. C’est parce que nous n’avons pas exploré ces gisements que notre pays se dirige droit à la faillite. Tous les ministères, toutes les administrations et tous les foyers en sont acteurs, dépositaires et responsables. Nous disposons d’énormes atouts socio- économiques mais cependant ne savons pas manager (mauvaise gouvernance).

L’Algérie est citée partout dans le monde comme le pays du gaspillage des produits importés, de l’énergie, de l’eau et de ses ressources humaines. Le Canada va faire appel prochainement à 2000 médecins étrangers et espère en prendre les ¾ à l’Algérie. Bon nombre d’entreprises de prestations françaises ou Canadiennes tournent avec de jeunes diplômés algériens résidents. Notre mode de gouvernance est lourdement bureaucratisé à un point tel que nous perdons toute visibilité, nous en sommes paralysés et nous tournons en rond, incapables d’innover, de modifier, de sortir du cercle de la médiocrité. 

Même si c’est brutal et désagréable à entendre, au stade où nous sommes, plus besoin d’euphémismes, désormais il s’agit de notre survie et de l’avenir de nos enfants.       

J’aurai besoin d’au moins 100 pages pour décrire toutes les pertes, les insuffisances, les déperditions et les gaspillages qui s’opèrent tous les jours sous nos yeux. Nous y avons pris l’habitude et c’est pour cela qu’on ne voit plus rien. L’heure est grave et pour notre salut commun, nous devrions désormais écarquiller les yeux. A titre d’exemple, la transformation des bâtiments (isolation thermique) pour réduire les consommations de gaz et d’électricité occupera des milliers de jeunes entrepreneurs et rapportera des gains substantiels à l’Algérie.

Ainsi des milliers d’autres gisements d’économie sont à notre portée en partant des ménages, des administrations, des institutions, des organismes, des corps constitués, des entreprises, de l’Etat. Sur le plan fiscal et des droits de douanes les manques à gagner sont considérables et les maux sont dans notre système de gouvernance, dans notre système éducatif, dans la perte des valeurs et de probité, la faiblesse de nos systèmes de contrôle et tous les ingrédients de la décadence sociale. 

Ainsi pour gagner immédiatement plus d’argent, renflouer le trésor public, l’Etat doit engager de suite un changement de système et de gouvernance. S’il ne le fait pas de manière prioritaire et soutenue, le Hirak perdurera car c’est l’une de ses principales revendications populaires.

3. Comment se tourner résolument vers le futur 

A plusieurs reprises, j’ai mis l’accent sur ce même journal, l’importance de la numérisation de la vie économique et administrative à l’échelle locale et nationale. Nous figurons en la matière, parmi les mauvais élèves du continent africain. Pourquoi nous a-t-on infligé la punition du bonnet d’âne ? 

Est-ce cela que méritent nos jeunes diplômés ? Sont-ils incapables d’apporter des solutions numériques aux bureaux crasseux des administrations et des banques ? Des dizaines de milliers d’emplois devraient s’ouvrir à eux pour supprimer la paperasse, les formulaires et les dossiers des ministères et de leurs démembrements. De plus, la traçabilité, les croisements et l’efficience permettraient d’assainir les réseaux corrompus. 

Par ailleurs, l’eau et l’énergie font partie intégrante de notre futur. Ils représentent les gisements les plus importants en matière de pertes et de gaspillages sous diverses formes et à plusieurs niveaux. De plus, ils façonneront notre devenir. Les questions et les problématiques sont anciennes et récurrentes mais toujours sans solutions, même pas un plan sérieux, une feuille de route consistante pour au moins inscrire l’intention d’agir. Les spécialistes savent que l’eau et l’énergie sont indissociables et décisives. Ceci m’oblige de parler de l’énergie de demain et donc de la transition énergétique. Y a-t-il une stratégie globale et intégrée de l’eau et de l’énergie en Algérie ?  Séparer ces deux sources vitales, c’est déjà s’engager dans une impasse ! 

Le gouvernement serait bien inspiré s’il réunissait la société civile, les scientifiques, les techniciens, les entrepreneurs algériens d’ici et ceux résidents à l’étranger pour réfléchir ensemble sur une stratégie nationale « Eau-Energie » pour les prochaines décennies. 

Arrêtons de chercher dans les archives poussiéreuses, arrêtons de penser à l’imparfait ou au plus-que-parfait, arrêtons enfin de ressusciter des anciens programmes et des projets mort-nés ! 

L’Algérie dispose de compétences avérées et de gens d’expérience ici et à l’étranger et la crise nous impose de transformer notre économie et notre industrie en particulier. De même que l’agriculture doit connaître un saut qualitatif et quantitatif sans précédant par l’injection et l’implication de jeunes agronomes qualifiés pour multiplier les périmètres agricoles irrigués suivant les techniques les plus modernes. Dans cette dynamique, les régions d’abord et l’Etat derrière apporteront la réglementation et les soutiens appropriés et planifiés dans le temps. 

En matière de transition-énergétique depuis l’après guerre chaque les puissance ont suivi divers itinéraires plus ou moins proches de l’exploitation des ressources énergétiques fossiles.

Dans ce registre, un important virage a été amorcé lors de la COP21 et s’est accéléré avec la pandémie du covid-19. Actuellement, tous les spécialistes affirment que la transition énergétique s’emballera jusqu’à bouleverser nos repères et nos habitudes. Dans les modes de transport individuel et collectif, dans les consommations mais aussi sur le choix des énergies de substitution.

Fini les Gaz de Schistes, les centrales nucléaires, le Kérosène, le Diesel, le Charbon, les Bio-carburants ! 

Désormais, l’hydrogène va s’imposer irrésistiblement, d’abord pour des raisons environnementales mais aussi pour des raisons économiques. Nous devrions bientôt voir l’interdiction des véhicules non électrique en milieu urbain ainsi que l’usage de vélos électriques généralisé et les premiers vols en 2022 sans kérosène.       

L’Algérie restera-t-elle en marge, comme à l’accoutumé, de ces changements en regardant passivement s’opérer les mutations ou doit-elle s’impliquer dès le début dans cette voie ?  Doit-on de suite penser à produire de l’hydrogène liquide pour l’exporter ? Pour produire de l’hydrogène, il faut beaucoup d’électricité alors allons-nous installer des méga centrales photovoltaïques à cette fin ? Tous les ingénieurs savent qu’avec des procédés d’électrolyse industrielle, il faut aujourd’hui 1 litre d’eau et 5 kWh d’électricité pour fabriquer 1 000 litres d’hydrogène sous forme de gaz à la pression atmosphérique et qu’il faille ensuite comprimer ce gaz à 700 bars pour une utilisation automobile.

Quel ministre proposera de réaliser une usine pilote intégrée : Centrale photovoltaïque, unité  d’électrolyse de l’eau, production et stockage de H2 gaz, liquéfaction H2 puis stockage ? Comment consolider nos connaissances et y former d’ores et déjà nos ingénieurs. 

Même approche pour engager la chimie du gaz naturel qui tourne en rond depuis 30 ans sans avoir trouver une sortie heureuse sauf l’exportation.

Voilà où et comment nous devons engager notre réflexion et non pas de s’aveugler avec nos gisements de pétrole pour produire plus de kérosène, que personne n’achètera. 

4. Mes conclusions  

En anticipant sur les effets du covid-19 sur les populations les plus vulnérables et les conséquences économiques induites, je m’impatiente et me questionne pourquoi n’avoir pas lancer immédiatement un «new deal algérien» sur au moins une année pour soulager ces centaines de milliers de chômeurs techniques et leurs familles.  

De même, en observant les gesticulations autour d’une relance économique (production automobile, développement des ressources minières à grande échelle, production démesurée de ciments, les projets de raffineries de pétrole, etc.), je me tourne et regarde le calendrier pour vérifier si nous sommes en 2000 ou en 2020.

Tous les algériens sont conscients des gaspillages de toutes natures, des lourdeurs et des durées démesurées des formalités et des procédures administratives qui usent les citoyens, consomment leur temps, encombrent leurs esprits et les dépriment. Une mal-vie qui pousse les jeunes algériens à l’exil voire, les pousse parfois au suicide (Harragas). 

Mon constat est que nous avons perdu la capacité de nous projeter dans le futur. Cette violente crise sanitaire doit être prise comme une opportunité pour nouveau départ, avec une méthode nouvelle de gouvernance en donnant aux wilayas (décentralisation et les zones d’activités) et aux jeunes (par l’apprentissage, la formation, la qualification, les clusters et les start-up) la capacité et l’engagement à trouver les meilleures solutions locales dans un climat de participation citoyenne et active. 

Cette crise nous impose aussi de transformer globalement notre économie dans une projection avec le monde du futur et non pas celui du passé.

Auteur
Liès Goumiri

 




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