28 mars 2024
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Comment pétrole et Covid nous asservissent

REGARD

Comment pétrole et Covid nous asservissent

Le lien entre Covid-19 et pétrole est connu des grands argentiers de la planète. La crise sanitaire semble bien liée à la crise pétrolière. Une forme de gouvernance punitive s’est installée face au danger d’un assèchement des réserves. La frontière entre soumission, discipline et asservissement en devient plus subtile.

Les gouvernements jouent là-dessus. Les incohérences prononcées à longueur de temps sont le modèle de la gouvernance qui se défausse. Celle-ci se pratique dans la déshérence cognitive. Serions-nous devenus des mineurs, des enfants auxquels le pouvoir dicte ses conduites ?

Pas de plage, pas de cafés, pas de restaurants, pas de bars, pas de vacances, restez chez vous et couchez-vous à 20h, comme les poules. C’est cela la gouvernance punitive. On est dans des visions autoritaires oubliant la liberté. La porte est ouverte aux lois liberticides. Ma santé ça dépend de moi ! Aujourd’hui, on nous mène vers un cauchemar hallucinant de science-fiction. Il est temps de se réveiller et de réfléchir par soi-même.

En fragilisant la société, les pouvoirs, plus enclins à la paix sociale qu’à la gouvernance responsable, n’inscrivent pas le développement de la citoyenneté dans leurs logiciels. Ils fonctionnent à l’illusion, déclarant une chose et son contraire, faisant aboyer leurs chiens quand ils sentent la menace gonfler.

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Le principe de souveraineté n’est pas à sens unique, valable seulement pour l’Etat. Il existe aussi la souveraineté de l’individu qui s’assume à travers sa liberté. L’inexistence de dialogue social, une médiation politique, clientéliste et vassalisée, ajoutés à un autoritarisme croissant, ont été érigés en mode de gouvernance. Cela engendre une perte de crédibilité de l’Etat et un déficit accumulé de confiance entre gouvernants et gouvernés.

À la gestion par le mensonge, s’ajoute à présent la gestion par la peur. Un ministre du commerce avait déclaré, en son temps, que le gaz de schiste est un atout ; c’est vrai mais c’est aussi une fausse solution qui permet d’ignorer le développement de l’agriculture et la nécessité de création d’emplois productifs.

Un ministre de l’Enseignement supérieur avait déclaré, en son temps, que le LMD est un « faux problème ». Mais de l’avoir appliqué sans prise de responsabilité, c’est une fausse solution. On peut citer à l’envi autant de déclarations similaires.

De puissants intérêts et une gouvernance machiavélique fragilisent nos vies. Le LMD n’est pas un faux-problème, c’est une fausse solution. Le gaz de schiste n’est pas un faux-problème, c’est un atout, mais c’est aussi une maldonne, on s’en passerait bien !

Quant à la révision de la Constitution, c’est peut-être une urgence, mais c’est surtout un appât !

Que demande-t-on à des gouvernants ? Qu’ils gèrent mais pas en balançant des contre-vérités et de fausses solutions qu’ils n’ont jamais eu le temps d’étudier, ni de planifier ; improvisant des actions dictées par des intérêts inavoués. L’état d’urgence sanitaire prolongé constitue un risque pour les libertés et provoque des comportements destructeurs. Il s’agit d’obliger les gouvernants à sortir de leurs mensonges habituels.

Si la liberté consiste à n’être assujetti à aucune certitude, et qu’il existe une infinité de déterminations possibles, alors on reviendra à la proposition homo-mensura, à savoir que l’homme est la mesure de toute chose.

O.B

Auteur
Omar Benbekhti

 




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