La bande de Gaza est coupée du monde. L’opérateur palestinien de télécommunications Paltel a annoncé mercredi une coupure « totale » des lignes téléphoniques et d’internet dans la bande de Gaza, assiégée par l’armée israélienne. Massacres à huis-clos désormais.
« Nous avons le regret d’annoncer aux compatriotes de notre pays bien-aimé une interruption totale des communications et des services internet à Gaza », a indiqué Paltel sur le réseau social X.
L’organisme de surveillance du réseau Netblocks a confirmé que « les mesures en direct montrent que la bande de Gaza connaît une nouvelle coupure d’internet avec un impact important sur l’opérateur Paltel ». L’incident signifie « une perte totale de télécommunications pour la plupart des résidents », a-t-il ajouté.
Auparavant, un journaliste de l’AFP à Gaza avait confirmé cette coupure, précisant avoir accès à un réseau de télécommunications grâce à une carte SIM internationale.
« Seuls les numéros de téléphone mobile israéliens ou égyptiens peuvent être utilisés à Rafah », a constaté un autre journaliste de l’AFP dans le territoire palestinien.
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Les communications avaient déjà été coupées dans la bande de Gaza vendredi alors qu’Israël menait d’intenses frappes sur le territoire palestinien, privant ses 2,4 millions d’habitants de contact. Elles ont été rétablies progressivement à partir de dimanche.
Lors de cette première coupure, le Croissant rouge palestinien avait dit avoir « perdu le contact avec son centre opérationnel et toutes (ses) équipes dans la bande de Gaza.
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🔸 L'ONU affirme que près de « 70% des personnes tuées » par les bombardements israéliens contre la bande de Gaza sont des femmes et des enfants. pic.twitter.com/zPKegnGzMO
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L’organisation des droits humains Human Rights Watch s’était, elle, inquiété qu’une telle coupure ne serve de « couverture à des atrocités de masse ».
En Israël, d’après les autorités, plus de 1.400 personnes ont été tuées, essentiellement des civils, suite à l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre, selon les autorités israéliennes.
Le mouvement islamiste palestinien affirme que plus de 8.500 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les bombardements israéliens contre la bande de Gaza depuis le début du conflit.
Dans une déclaration le président turc Erdogan estime que « l’administration israélienne, soutenue par le soutien inconditionnel de l’Europe et de l’Amérique, commet des crimes contre l’humanité sous les yeux du monde entier depuis exactement 25 jours. »
Avec AFP
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🔸 Tsahal publie des images de son opération militaire dans la bande de Gaza. pic.twitter.com/psyjaW9nsV
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