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Cour de Béjaïa : neuf acquittements d’activistes

L’acquittement a été prononcé ce dimanche au profit de Mira Moknache, Madjid Ben Taleb (détenu), Idris Hamadouche, Arezki Hidja, Redouane Noureddine Bouskine, Zahir Ataoui, Massinissa Amar Khodja et Yazid Bouskine. Ils avaient été condamnés en première instance par le tribunal d’Akbou à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 50 000 dinars.

En revanche, Sofiane Zarkak et Bilal Amouri sont condamnés par contumace à une peine d’une année de prison ferme assortie de 100 000 dinars d’amende. Le verdict a été prononcé ce dimanche 14 mai.

Ils sont poursuivis pour atteinte à l’unité et à la sécurité nationale, violence sur la police, destruction de biens publics.

Le parquet près la cour de Béjaïa a requis en appel l’aggravation de peine prononcée en première instance à l’encontre de l’universitaire, Mira Moknache, de Madjid Ben Taleb (détenu), de Soufiane Zarkak, de Bilal Amouri, d’Arezki Hidja, de Redouane Noureddine Bouskine, de Zahir Ataoui, d’Idris Hamidouche, de Massinissa Amar Khodja et de Yazid Bouskine, qui avaient été condamnés par le tribunal d’Akbou, pour la plupart, à 06 mois de prison avec sursis et à une amende de 50 000 dinars chacun. Soufiane Zarkak et Bilal Amouri avaient condamnés par contumace à une peine d’une année de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 dinars.

Ils ont été condamné le 31 mars 2022 par le tribunal d’Akbou à 6 mois de prison avec sursis assorti d’une amende de 50 000 dinars, sauf Soufiane Zarkak et Amouri Bilal qui étaient absents au procès ils sont condamnés à 1 an de prison ferme assorti d’une amende 100 000 dinars.

Le parquet avait requis 05 ans de prison ferme assorti d’une amende de 100 000 Da pour Madjid Ben Taleb et Arezki Hidja. Trois ans de prison ferme assorti d’une amende de 100 000 Da pour Massinissa Amar Khodja, Bouskine Redouane Nourdine, Ataoui Zahir , Hamidouche Idris. Deux ans de prison ferme assortis d’une amende de 100 000 Da pour Mira Moknache. Et 05 ans de prison ferme pour les absents.

Les procès d’activistes comme les interpellations ponctuent le travail quotidiennement le travail des défenseurs des droits humains. Près de 300 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes.

Avec Cnld

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