La cour de justice de Tizi-Ouzou a fixé au 3 décembre 2025 la date du procès en appel du journaliste français Christophe Gleizes, condamné le 29 juin dernier à sept ans de prison, a indiqué son avocat Me Amirouche Bakouri sur sa page Facebook.
Dans une déclaration au site Casbah Tribune, l’avocat a reconnu que son client avait commis une « erreur administrative » en entrant en Algérie avec un visa touristique, sans accréditation officielle, comme l’exige la réglementation pour les journalistes étrangers.
« Les faits sont clairs : Christophe Gleizes était en Algérie dans le seul but de réaliser un reportage sur la JS Kabylie. Il a commis une faute administrative, mais cela ne saurait être assimilé à un acte de terrorisme ou d’apologie de celui-ci », a déclaré Me Bakouri, ajoutant que la défense « plaidera une requalification des faits et une décision juste et humaine ».
Collaborateur du magazine français So Foot, Gleizes avait été arrêté à Tizi-Ouzou au printemps dernier alors qu’il réalisait un reportage sur le sport et la société en Kabylie. Sa condamnation à sept ans de prison pour « collecte illégale d’informations » et « activité journalistique non autorisée » avait suscité de vives réactions en Algérie et en France.
L’audience en appel devrait permettre à la défense de démontrer, selon Me Bakouri, qu’il y a eu « confusion entre une infraction administrative et une accusation criminelle »..
La rédaction


Je ne veux pas justifier les actes politico judiciaires du pouvoir polico militaire et policier Algérien, mais ce journaliste français Christophe Gleizes est vraiment naïf et inconscient de vouloir faire un documentaire sur la JSK avec un visa touristique. Il ne sait pas qu’il aurait pu faire tranquillement ce type de reportage avec un visa touristique là où il veut sur le territoire algérien (à Oran, Constantine , Chelghoum Laid) , et pour n’importe quel club (le MCA, le CSC ou tout ce qu’il veut) sauf pour celui de la JSK ou tout autre club sportif Kabyle.
Il n’y a que le pouvoir algérien qui a le droit de faire des documents filmés ou autres sur les clubs sportifs Kabyles, et les Kabyles eux-mêmes n’ont pas le droit de le faire. Si cela ne vient pas du pouvoir personne n’a le droit de parler sur et au non de la Kabylie en général ….en dehors de ce pouvoir mafieux.