En 2021, l’Algérie pourrait basculer d’un côté comme de l’autre, parce que le statu quo a trop duré et que la majorité des Algériens aspirent à vivre enfin en démocratie.

Dès que le danger de la pandémie du coronavirus aura disparu, les marches du hirak reprendront de plus belle, et là tout peut arriver. Tout dépendra, en tout cas, du comportement des décideurs.

Des décideurs qui n’auront guère beaucoup de choix. Soit ils maintiendront Abdelmadjid Tebboune au pouvoir, en dépit de sa maladie, soit ils opteront pour des élections présidentielles anticipées avec « leur »candidat et quelques lièvres.

Deux choix que les hirakistes repousseront d’un revers de la main, sans nul doute. Du coup, l’Algérie reviendra à la case départ, comme en 2019, avec tout ce que cela comporte comme perte de temps et risques pour la stabilité du pays.

Pourtant, la solution est toute simple. Il suffit de faire comme les autres, à savoir les pays démocratiques, là où les présidents arrivent et repartent sans le moindre problème.

Chez nous, un président impotent, Abdelaziz Bouteflika pour ne pas le nommer, a gouverné pendant de longues années, et son successeur, Abdelmadjid Tebboune, gravement malade, est sur le point de lui emboiter le pas. Du jamais vu à travers le monde.

Mais tant qu’il y a la vie, il y a l’espoir de voir l’Algérie basculer un jour dans le camp des pays démocratique et prospères où les décisions en vase clos n’ont pas droit de cité.