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Déchaînement policier sur les manifestants à Alger

DISSIDENCE CITOYENNE

Déchaînement policier sur les manifestants à Alger

Les digues de la retenue et des bons sentiments ont cédé sous l’impatience du pouvoir militaro-policier. Ce mardi 8 octobre, les policiers ont brutalement réprimé les centaines d’étudiants rejoints par des citoyens dans leur 33e marche de la dissidence pour exiger le départ du système.

Le pouvoir en place veut faire taire la dissidence citoyenne. Ce mardi, il a montré encore une fois si besoin son vrai visage. Sa vraie nature répressive. Ceux qui espéraient encore une retournement de situation doivent être édifiés.

Ce matin, les forces de police ont traqué impitoyablement les manifestants à Alger. Des étudiantes, des personnes âgées, des jeunes épris de leur pays, pacifiques et plein d’espoir ont été humiliés, traînés par terre, embastillés comme des délinquants, puis embarqués dans les commissariats. 

De nombreuses sources parlent de dizaines d’arrestations. Elles vont s’ajouter à la centaine de détenus d’opinion que le régime a décidé de mettre au cachot pour faire taire la contestation. 

Il est désormais loin ce temps où Gaïd Salah promettait aux Algériens de les accompagner dans leurs revendications. L’heure est à la répression la plus brutale. Le régime n’a plus envie de voir le peuple revendiquer son départ. Il veut faire passer un président qui assurera ses arrières. Un Tebboune, un Benflis ou un de ces anciens obligés de Bouteflika toujours là pour perpétuer le système. 

Auteur
La rédaction

 




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