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jeudi 10 juillet 2025
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Démission d’Omar Belhadj : un départ qui relance les interrogations sur la Cour constitutionnelle

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Omar Belhadj, président de la Cour constitutionnelle, a présenté sa démission au chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, ce jeudi 19 juin, invoquant des « raisons personnelles ».

Conformément à la réglementation en vigueur, un intérim sera assuré par le membre le plus âgé de la Cour, en attendant la nomination d’un nouveau président sous quinze jours. 

L’annonce, faite par la présidence dans un communiqué laconique, intervient  quelques mois après la réélection controversée d’Abdelmadjid Tebboune en septembre 2024. On s’en souvient que l’écart entre celui annoncé par l’Anie et celui la Cour constitutionnelle. Abdelmadjid Tebboune a totalisé 94,65 % des voix, selon l’Anie. Tebboune a obtenu 5 329 253 de voix, selon cette institution dont le patron, Charfi a été sèchement remercié par Tebboune quelques semaines plus tard. 

Selon la Cour constitutionnelle, Abdelmadjid Tebboune est élu avec 84,30% des suffrages exprimés, donc 10 points de moins que ce qui était annoncé par l’ANIE. Une opération pour sauver l’image sérieusement écornée de Tebboune. Car personne n’a cru aux résultats annoncés.

Cette élection, marquée par une faible participation et contestée par les principaux candidats, avait été validée par la Cour constitutionnelle sans que ses critères d’analyse ou ses délibérations ne soient rendus publics. Ce manque de transparence continue d’alimenter les doutes sur la régularité du scrutin et sur l’indépendance de l’institution.

Samia Naït Iqbal

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4 Commentaires

  1. La Gour Constitutionnelle !!! est confine’e a la sharia !!! Moh a tout reflechi et decide’ !!! C’est ecrit blanc sur noir dans LEUR constitution qu’aucune Loi ne peut contredire/contrarier le Qoran ! Meme pas le livre de Mouh, puisque lui etait un ILETTRE’ !!! Le probleme est que Macron veut le boeur et l’argent du boeur, tout comme ses ailleux ! Faut lui huiler Paris jusqu’a ce qu’il se retrouve a renommer les champs en Beni-Elyse’es, comme beni-douala avec des salams alikoom partout… « D’Alger avec Amour ! » Ou alors, donner feu vert a M6 d’aller piocher a Polisario et le soutenir. La 3atayerie d’alger sera oblige’e d’aller chouhader ou deguager !!! Deguager d’elles-meme… est un delir !!!

  2. Sans être anti-vieux pour un bouchon plastique, le gars parait avoir copiné longtemps avec son fauteuil. A son âge, on n’a pas vraiment besoin de quelque courage ni de la sagesse de Confucius pour sauter là pas. En même temps, le gars a dû développer une relation tellement fusionnelle avec son fauteuil qu’il est difficile de défusionner.
    La bonne nouvelle c’est qu’on connaît enfin son nom et celui de son fauteuil constitutionnel. Allez, mettons – nous au boulot; en attendant l’édifice, on va mettre une plaque où c’est écrit A3essas n Lexla, … negh en prévision du fusionnaliste qui viendra après celui qui est parti, Lexla n u3essas.

  3. Après avoir sauvé, in extremis, « le soldat Tebboune » de l’affront infligé par les résultats (à peine 5 millions de voix pour le président sortant-rentrant, soit à peine 20% du corps électoral) de Charfi et de son ANIE, le Sieur Omar Belhadj s’attendait très certainement à un retour d’ascenseur pour le mener droit au siège de ministre de la justice. C’est la moindre des choses diront les experts en retours d’ascenseurs. N’ayant rien vu venir après près d’une année de fausses promesses, à l’image des faux résultats qu’il a lui-même concoctés, il puisa au plus profond de lui-même pour trouver un petit semblant de courage lui permettant de faire un geste fort et peu habituel pour les gens de sa caste: déposer sa démission. À moins qu’il se soit soudainement retrouvé devant le choix cornélien devenu habituel en nouvel Algérie: la démission ou Maison-Carrée … tout en sachant que même la démission ne constitue pas une protection contre une virée forcée chez les compagnons de route d’hier qui se sont retrouvés à l’ombre. Comme dirait l’autre: iyedji ga3 nharkoum!

  4. En Algérie, personne ne démissionne. Surtout pas une personnage tel que celui là. En Algérie, on ne démet pas un Président de la cour Constitutionnelle. Surtout pas un personnage comme celui là ! Il restera à jamais la preuve que dans la nouvelle Algérie, on n’a même plus besoin de bourrer les urnes, on n’a même plus besoin de ménager les apparences. La nouvelle Issaba fait ce qu’elle veut : elle est capable de donner deux versions diamétralement opposées des résultats d’une élection Présidentielle. Voilà qui est Omar Belhadj ! Cela étant dit, ces hommes à l’échine souple sont si facilement remplaçable. Des milliers sont déjà prêt à prendre la reléve. Quelle instabilité à la tête de l’Etat, de l’armée et des Institutions. Jamais on n’a vu ça ! On a l’impression que Teboune et Chengriha considère l’Algérie, l’armée algérienne, les institutions algériennes comme un jouet. Quelle instabilité ! ça en dit long sur l’instabilité du mental des deux patrons de la nouvelle Issaba. Ca en dit long sur le climat de terreur que font régner dans les plus hautes sphéres de l’Etat et de l’armée ces deux vieux fous Teboune et Chengriha.

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