Site icon Le Matin d'Algérie

Des syndicats de l’éducation annoncent une grève de deux jours

Cnapest

Photo d'archives

Rien ne va plus dans le secteur de l’éducation. Faute d’être entendus par la tutelle invitée à retirer loi portant statut particulier, les enseignants des trois cycles de l’enseignement scolaire ont décidé de mettre à exécution la menace de la grève, brandie il y a une quinzaine de jours.

Soutenue par une coalition de syndicats autonomes, la grève débutera ce mardi et se poursuivra le lendemain mercredi. Les syndicats appellent aussi a la tenue des rassemblements devant les directions de l’éducation des wilayas. 

Dans un communiqué, la coalition des syndicats indépendants estiment que « le statut particulier a déçu nos espoirs. Il n’a pas non plus été à la hauteur de nos aspirations, ni  pris en compte la noblesse de notre profession et n’a pas rendu justice à nos droits légitimes. Au lieu d’être un soutien et un moteur de notre parcours professionnel, le statut élabore par le ministère de l’Education nationale et dont une copie du projet ne nous a pas été remise lors de son élaboration. s’est accompagné de nouvelles restrictions et de sanctions injustes qui ont porté atteinte à notre dignité, ne tenant compte d’aucune  considération pour le rôle et le statut de l’enseignant, en tant qu’acteur principal dans l’éducation des générations ».

Les syndicats ont également souligné que la loi « ne répondait pas, dans sa partie relative au système de rémunération, aux exigences qui permettraient d’améliorer le pouvoir d’achat, d’élever le statut social souhaité et d’atteindre une vie décente, ainsi que de ne pas respecter la décision du président de la République de calculer l’effet rétroactif des salaires et des indemnités à partir du 1er janvier 2024 ».

Tout en exprimant « son rejet absolu du contenu injuste du statut particulier qui hypothèquera le parcours professionnel des enseignants », la coalition des syndicats autonomes du secteur de l’éducation nationale a appelé les enseignants et les professeurs à participer fortement à la grève et à rester mobilisés « jusqu’à ce que les revendications annoncées soient satisfaites ».

Notons que cet appel à une grève de deux jours intervient au lendemain de l’annonce faite par Abdelmadjid Tebboune de réduire de 3 ans l’âge du départ à la retraite des enseignants. 

Samia Naït Iqbal

Quitter la version mobile